Toulouse compte près de 4 000 logements vacants depuis plus de deux ans. Ce sont les chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique. Un plan de lutte a été mis en place au niveau national pour trouver des solutions.
Près de 4 000 logements seraient vacants dans le parc privé depuis plus de deux ans à Toulouse. Ce sont des chiffres publiés par le ministère de la Transition écologique et disponibles sur internet. Le ministère précise que ces données issues d’informations fiscales sont légèrement surestimées car "une partie des logements fiscalement vacants correspond à des lieux non habitables (bâtiments à l’abandon, garages, etc)".
Rapporté au nombre total de logements du parc privé à Toulouse (256 550), cela correspond à 1,5%. Un taux faible mais 4 000 logements vides, cela peut sembler "indécent" dans une ville où de nombreuses personnes ont des difficultés à se loger. Selon le DAL (Droit Au Logement), 4 500 personnes seraient ainsi en difficulté à Toulouse, contraintes de dormir soit dans la rue, soit chez des amis.
Une taxe sur les logements vacants
Les logements vacants situés dans une zone tendue (ce qui est le cas de Toulouse) sont soumis à une taxe, mais elle n’est pas dissuasive. Elle correspond à 12,5% de la valeur locative du bien la première année, et 25% les années suivantes. Et cela ne concerne pas les résidences secondaires. Sont également exemptés les propriétaires d'appartements ou de maisons qui ne trouvent pas de locataire et ceux dont les habitations doivent faire l’objet de travaux importants.
Le gouvernement a mis en place un plan national de lutte contre les logements vacants, notamment en donnant des outils aux collectivités pour repérer et suivre les logements vacants et trouver des solutions avec tous les partenaires concernés.
À Bordeaux, selon les chiffres du gouvernement publiés sur internet, on compte environ 2 500 logements vacants depuis plus de deux ans et 2 900 à Montpellier.