La métropole est un lieu d'attractivité importante pour les étudiants et les jeunes actifs. Le centre-ville de Toulouse demeure une zone sous tension quand il s'agit de trouver son logement en location. Une étude permet de comparer le montant des loyers dans l'agglomération.
Le résultat d’une étude sur l’évolution des loyers en 2022 permet de faire une comparaison entre Toulouse et son agglomération. L’AUAT (Agence d'urbanisme et d'aménagement Toulouse aire métropolitaine) publie les chiffres clés par territoire, résultats d'une étude menée en 2022 par l'OLL (Observatoire Local des Loyers) de l’Agglomération toulousaine.
33.073 logements locatifs ont été observés l'an dernier, soit 21% du parc locatif privé.
Dans une agglomération à forte croissance comme celle de Toulouse, l‘OLL est un outil d’information et de transparence du niveau des loyers. Il participe à la connaissance du marché pour les professionnels mais aussi les particuliers et permet d'éclairer les politiques locales en matière d'habitat.
Le centre de Toulouse concentre 2/3 du parc locatif
Le parc locatif de l'agglomération toulousaine, ce sont 161.000 logements locatifs. Ils composent 33% du parc des résidences principales et sont concentrés sur les 2/3 du centre-ville de Toulouse. Essentiellement des T2 et des T3.
La forte tension déjà observée l’an dernier dans les zones centrales de Toulouse se confirme en 2022.
Des loyers plus chers et moins de surface
Selon les éléments de l’étude de l’OLL, la localisation a une incidence forte sur le niveau des loyers. Ainsi l’hyper centre de Toulouse est le plus cher des secteurs et aussi le plus recherché par les étudiants (1/4 du parc locatif privé vide) et les jeunes actifs. D’autres facteurs influent sur la valeur des loyers dans l’hyper centre, comme la valeur patrimoniale du parc, plus élevée que sur d’autres secteurs, mais aussi l’offre plus importante de services et de commerces.
Les locataires de la zone 1 (Saint-Sernin, La Grave, Saint-Etienne et Deltour), entrés en 2021 dans un T1, paient un loyer médian de 467€ (Hors Charges) contre 425€ HC pour les locataires ayant emménagé depuis plus d’un an, et pour une surface moins importante. Une augmentation qui s’explique par une mobilité plus forte dans ce secteur, qui donne aux propriétaires l’occasion de réajuster plus souvent le montant du loyer à chaque changement de locataire.
En moyenne, les loyers au m² au centre ville fluctuent entre 12€ du m² pour la zone 3 à 14,9€ du m² en zone 1.
En périphérie
A Toulouse, les loyers de marché médians au m² par zone tendent à diminuer à mesure que l’on s’éloigne du centre-ville. Dans les quartiers périphériques de Borderouge, Montaudran, Mirail, ou Reynerie, le prix du m² à louer est plus accessible. (entre 11,2€ du m² et 10,6€ du m²)
Dans les communes périphériques, les niveaux de loyer au m² sont globalement moins élevés que ceux de la ville-centre (hors zone 5 qui compte entre autres les quartiers de la Reynerie, La Fourguette, Ginestous, Lalande, Les Izards ). Les zones 7 et 8, en bleu et bleu foncé sur la carte, présentent des niveaux de loyer très proches. (Entre 10,3€ du m² pour la zone 7 et 10,2€ du m² pour la zone 8)
Des contributeurs toujours plus nombreux
Pour la réalisation de cette étude, 150 administrateurs de biens et 1.200 bailleurs et locataires ont contribué à l’OLL de l’agglomération toulousaine. Des contributeurs en hausse par rapport à 2020, date de l’agrément de l’Observatoire, et qui permet de représenter une plus grande diversité du marché de la location.
Du 1er janvier au 1er mars 2023, l’Observatoire local des loyers de l’agglomération toulousaine lance son enquête annuelle. De nouveaux contributeurs, professionnels, propriétaires d'un logement et locataires peuvent renseigner la base de données en ligne sur le site de l'AUAT.