Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse a addréssé une lettre le 15 octobre dernier au Premier Ministre, Jean Castex, pour l'alerter sur la fragilisation des langues régionales en France. Il met en cause la réforme du baccalauréat.
C'est dans un courrier daté du 15 octobre que le Maire LR de Toulouse et Président de Toulouse Métropole, Jean-Luc Moudenc, a souhaité alerter le Premier Ministre sur la disparition de l'enseignement de la langue occitane. Il pointe la réforme du baccalauréat et du lycée qui n'a selon lui "pas participé à l'objectif de pérennisation de l'enseignement des langues régionales. La baisse constante des terminales choisissant ces options participe, au contraire, à la précarisation de ces enseignements."
La réforme du baccalauréat mise en cause
L'édile toulousain a demandé personnellement à Jean Castex un réexamen de cette réforme : "vous seul êtes en mesure d'impulser des adaptations simples de la réforme du baccalauréat et du lycée ". Comme première mesure il réclame que les langues régionales soient considérées au même titre que le latin et le grec en ce qui concerne le coefficient et la bonification.Pour Jean-Luc Moudenc les langues régionales font partie de notre patrimoine et doivent être protégées.
Elles portent l'histoire de nos régions et sont l'âme de nos territoires. La langue occitane est ainsi constitutive de notre identité toulousaine et continue aujourd'hui de faire partie du quotidien de bon nombre de Toulousains.
Ici, le courrier du Maire de Toulouse au Premier Ministre
Le maire a signalé au chef du gouvernement l'urgence à faire vivre la langue occitane en rappelant que cette dernière est condidérée en danger sérieux selon l'UNESCO.