Un nouvel appel à manifester est lancé pour ce samedi 19 janvier à Toulouse. En présence notamment du contesté leader des Gilets Jaunes Maxime Nicolle, alias "Fly Rider".
Sa présence à Toulouse ce samedi 19 janvier ne réjouit pas jusque dans les rangs des Gilets Jaunes toulousains et de la région, qui estiment que le mouvement n'avait pas forcément besoin de celui dont les prises de positions sont parfois contestées par les manifestants eux-mêmes.
Quoi qu'il en soit, Maxime Nicolle, alias Fly Rider, sera à Toulouse pour le 10ème samedi de mobilisation des Gilets jaunes.
Adepte de la théorie du complot, contestant la réalité de certains attentats comme celui de Nice, relayant des rumeurs et des infos infondées, notamment dans ses vidéos sur facebook, l'homme a la casquette à l'envers est loin de faire l'unanimité au sein du mouvement.
Il y a pourtant de fortes chances qu'il devienne "l'attraction" de la manifestation samedi à Toulouse.
Les Gilets jaunes ont prévu de se regrouper à nouveau au métro Jean Jaurès à 14 heures. Quelle sera l'ampleur de la mobilisation alors que le Grand débat national s'est ouvert cette semaine et qu'Emmanuel Macron participe à une étape de ce débat en Occitanie, à Souillac ?
Enfin, c'est une nouveauté, une manif nocturne est également prévue à la fin de la journée. Un rassemblement à 21 heures au métro François Verdier.
La semaine passée, les manifestants étaient à nouveau plus nombreux dans les rues de Toulouse. Malgré un dispositif policier important, des affrontements ont eu lieu en fin de manifestation, notamment place du Capitole.
Vitrines brisées, ville plongée dans les gaz lacrymogènes : avec ces manifs à répétition tous les samedis, les commerçants du centre-ville sont au bord de la crise de nerfs. Cette semaine, des centaines d'entre eux ont affiché de faux panneaux "à vendre" sur leur devanture avec pour numéro de téléphone, celui de la préfecture.
Des journalistes ont aussi été insultés et menacés. Sur plusieurs pages facebook, des Gilets jaunes appellent au calme samedi à Toulouse, à respecter les journalistes et à ne pas casser.
Samedi dernier, certains manifestants s'en étaient pris physiquement aux casseurs. Des bagarres avaient éclaté. Mais cette "police interne" n'avait pas suffi et la manifestation avait fini par dégénérer.