"No JO" : l'incendie d'une antenne relais revendiqué par un groupuscule anarchiste opposé aux jeux de Paris, 5000 personnes privées d'internet

Une antenne relais a été incendiée à Saint-Orens-de-Gameville, près de Toulouse, dans la nuit du jeudi 24 au vendredi 25 juillet. Un tag "No JO" a été retrouvé. Un groupuscule anarchiste a revendiqué cet acte de sabotage. 5000 personnes sont depuis privées de téléphone et d'internet.

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L'incendie de l'antenne relais de Saint-Orens, près de Toulouse, a été revendiqué par un groupuscule anarchiste, opposé aux JO. Plusieurs milliers de personnes sont privées de téléphone et d'internet.

Un groupuscule anarchiste opposé aux JO

"No JO". Les auteurs de l'incendie ont signé leur méfait. Ce tag a été retrouvé par les enquêteurs Quatre jours après le sinistre, qui a gravement endommagé une antenne relai à Saint-Orens, en Haute-Garonne, un groupuscule anarchiste a revendiqué cet acte sur son site internet.

Avec cet acte de vandalisme, les auteurs entendent protester contre la tenue des jeux olympiques de Paris : "Derrière la célébration des athlètes, s'accumulent les bombes de la guerre mondiale, derrière chaque médaille, la misère et la ruine" peut-on lire sur leur revendication. 

5000 foyers privés de téléphone et d'internet

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L'incendie a été revendiqué par un groupuscule anarchiste anti JO. ©SDIS 31

Les faits remontent à la nuit du 24 au 25 juillet. À quatre heures du matin, les pompiers du SDIS 31 sont appelés pour un feu sur cette antenne relais, située en banlieue toulousaine. Il leur faudra plus de deux heures pour venir à bout du sinistre. 

L'incendie a impacté le câblage de plusieurs opérateurs de téléphonie. Au total, quelque 5000 clients se sont retrouvés privés de téléphone fixe, mobile et même d'internet : "Depuis vendredi, on ne peut plus se connecter", raconte cet habitant. "Ça tombe vraiment au mauvais moment."

Une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse. 

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