Emmanuel Macron s'envole dimanche pour la Chine accompagné de plus de 50 chefs d'entreprises, dont le président d'Airbus Commercial Aircraft Fabrice Brégier. De nouvelles commandes d'Airbus, notamment A320 et A330, destinés au marché régional chinois sont attendues.
Emmanuel Macron s'envole dimanche pour Pékin. Une partie de sa visite sera consacrée à la signature d'accords économiques. Et le secteur aéronautique, dont la Chine devient le premier marché mondial, est concerné au plus haut point .
Le chef de l'Etat sera accompagné de plus de 50 chefs d'entreprises, dont le toujours président, jusqu'en février, d'Airbus Commercial Aircraft Fabrice Brégier.
Dans la foulée de la commande en fin d'année 2017 par China Aircraft Leasing de 50 Airbus A320 neo, lors de ce voyage, Paris devrait, de bonne source, annoncer une commande de plusieurs dizaines d'Airbus
Des discussions seraient en cours pour augmenter la cadence de production d' A 320 sur la chaîne d'assemblage d'Airbus en Chine, à Tianjin, d'où sortent déjà quatre appareils par mois destinés au marché chinois.
Airbus table sur une commandes des compagnies chinoises de plusieurs dizaines d'appareils, notamment des A 320 et des A 330, destinés au marché régional.
Ces contrats, s'ils étaient confirmés, augmenteraient encore le carnet de commandes d'Airbus en Europe, et notamment à Toulouse.
Les composants et sous-ensembles des avions assemblés depuis 2008 dans l'usine Airbus de la ville portuaire de Tianjin, située à 150 kilomètres de Pékin, sont en effet fabriqués en Europe.
Et l'avionneur estime qu'un emploi créé à Tanjin en génère quatre en Europe.