Nouvelle interpellation dans l'affaire du viol collectif filmé près de Toulouse

Un jeune homme a été interpellé dans le cadre de l'affaire du viol collectif filmé sur le parking d'une boîte de nuit de Balma, près de Toulouse, a-t-on appris de source judiciaire. Il se serait présenté de lui-même aux enquêteurs.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Un jeune homme a été interpellé dans l'affaire du viol collectif filmé de Balma, près de Toulouse, sur le parking d'une discothèque mi-septembre, et dont les images avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, a-t-on appris auprès du parquet de Toulouse.

Il s'agirait d'un jeune homme qui avait fui au Maroc après les faits. Il se serait présenté de lui-même auprès des enquêteurs et devrait être auditionné incessamment par un magistrat du parquet.

Deux personnes ont déjà été mises en examen et écrouée dans le cadre de cette enquête, un homme pour "viol en réunion" et un autre pour "complicité" de viol en réunion, "par le fait d'avoir filmé".

Tous deux encourent une peine de 20 ans de prison.

Les cinq autres personnes interpellées dans cette affaire ont été relâchées.
   
Les faits s'étaient déroulés le 16 septembre, mais la victime, âgée de 19 ans, n'avait porté plainte que le sur-lendemain. Elle s'est constituée partie civile.

La rencontre entre la victime et les agresseurs présumés s'était faite dans la discothèque, sur fond de surconsommation d'alcool.

Au moins deux vidéos montrant le viol avaient été diffusées sur les réseaux sociaux. Ces images avaient été bloquées par la plateforme Pharos du ministère de l'Intérieur dédiée à la traque des contenus illicites circulant sur internet. Dans les vidéos, on pouvait voir la victime subir les assauts de quatre hommes âgés apparemment d'une vingtaine d'années.

La brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes (Ouest), avait alerté les gendarmes de la section de recherches de Toulouse, chargés de l'enquête sur la diffusion de ces images.

L'enquête sur la diffusion des images par les réseaux sociaux est, selon le procureur de la République de Toulouse, "extrêmement complexe", notamment parce que des séquences ont été "diffusées depuis l'étranger".
 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information