Octobre rose : le cancer du sein de mieux en mieux soigné avec "de vrais bénéfices sur la survie"

Le mois de la prévention et du dépistage des cancers féminins vient de débuter. Avec 59.000 cas cette année et 12.000 décès, le 1er cancer chez les femmes reste celui du sein. Dorra Kanoun est vice-présidente de l'Institut du sein à Toulouse. Entretien.

Une femme sur huit est touchée par le cancer du sein au cours de sa vie. Face à ce chiffre effrayant, voici quelques conseils et analyse rassurante de Dorra Kanoun, vice-présidente de l'Institut du sein du grand Toulouse et onco-gynécologue à la clinique Pasteur.

Soigne-t-on de mieux en mieux le cancer du sein ?

Dorra Kanoun : Oui, il y a toujours des progrès à faire bien sûr, mais on soigne de mieux en mieux ce type de cancer. Sur les trois dernières années, les protocoles et les médicaments ont changé, notamment avec l’accès à l’immunothérapie dans les phases précoces et cela change vraiment les choses pour l’avenir des femmes touchées par le cancer du sein.

Pour l’instant il n’existe pas de chiffre relatif aux améliorations qu’on est en train de mettre en place. Ils pourront surement être établis dans quelques années, mais les études montrent qu’on a de vrais bénéfices sur la survie, notamment la diminution des récidives chez nos patientes.

Est-on bien soigné en Occitanie ?

L’Occitanie est clairement une région où l’on est bien soigné pour ce type de cancer. Nous avons trois pôles phares de prise en charge du cancer du sein : Toulouse, Montpellier et Nîmes, qui sont moteurs dans la recherche dans ce domaine. Les femmes de la région ont donc accès à de praticiens qui utilisent tous les moyens de soin et de prévention possible.

Un conseil de prévention ?

On le martèle chaque année : il faut se faire dépister, parce que plus on dépiste tôt une maladie, mieux on la prend en charge.

Le dépistage, c’est tout d’abord s’auto palper les seins régulièrement et aller voir un ou une sage-femme, gynécologue ou médecin généraliste pour se faire palper les seins une fois par an. Mais le dépistage c’est surtout la mammographie, au moins tous les deux ans à partir de 50 ans, ou avant s’il y a des antécédents familiaux, afin de trouver des lésions le plus tôt possible.

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