Relier l'Oncopôle à l'Université Paul Sabatier en passant par Rangueil, le projet prend forme. A l'horizon 2017, Toulouse devrait avoir son téléphérique baptisé "Aérotram".
Le futur téléphérique urbain de Toulouse est sur les rails. Comme le calendrier le prévoit, il devrait sortir des airs en 2017. Un cabinet d'architecte londonien a été choisi pour construire l'"Aérotram", après l'appel d'offre du Syndicat Mixte des Transports en commun (SMTC) de l'agglomération toulousaine. Il partira de l'Oncopôle, puis enjambera la Garonne en direction du CHU de Rangueil et terminera son parcours à l'université Paul Sabatier. Au long des 2,6 kilomètres parcourus en 10 minutes de temps, c'est un grand ensemble du pôle scientifique de Toulouse qui sera relié. La municipalité table sur 7000 passagers par jour. Des dizaines de métropole dans le monde rêvent de la voie aérienne pour transporter des usagers. Economique et écologique, attractif pour les touristes, mode de transport sûr, le téléphérique séduit les élus pour franchir les petits reliefs, les fleuves et surtout éviter les embouteillages.
Retrouvez les premières images, les chiffres et les dates de l'Aérotram toulousain ici. Parmi les grandes villes déjà équipées de cabines suspendues : Londres, Barcelone, Rio, New-York, Portland, Alger, Constantine et bien d'autres...
En France, celui de Grenoble compte parmi les premiers téléphériques construits dans une grande agglomération. D'autres projets fleurissent :
- le Sophicâble, une future liaison téléphérique reliant la salle omnisport, à la Cité du Savoir Sophia Antipolis dans les Alpes-Maritimes.
- pour assurer la liaison entre l’aéroport mahorais de Pamandzi et Mamoudzou, l’installation d’un téléphérique est actuellement à l’étude sur l'île de Mayotte
- Brest projette de construire un téléphérique entre le bas de Siam et les ateliers.
- Créteil, Bordeaux, Marseille... y réfléchissent.
Le point sur l'"Aérotram" avec Stéphane Compan et Frédéric Desse :