Les gendarmes de Toulouse ont interpellé quatre personnes dans le cadre de l'enquête sur le viol collectif d'une jeune fille sur le parking d'une discothèque de Balma, près de Toulouse.
Un mois après les faits, qui avaient eu un énorme retentissement, 4 personnes ont été interpellées à Toulouse et placées en garde à vue, dans le cadre de l'enquête sur le viol collectif qui s'était produit sur le parking d'une discothèque de Balma et dont les images avaient été diffusées sur les réseaux sociaux.
Le parquet de Toulouse a indiqué ce mardi à France 3 que 4 personnes avaient été interpellées, confirmant une information de nos confrères de 20 minutes. Selon une source proche de l'enquête, les opérations continuent ce mardi, à la recherche de plusieurs autres personnes.
Le viol s'était produit dans la nuit du samedi 14 au dimanche 15 septembre sur le parking de la discothèque Le Carpe Diem à Balma : sur la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux Snapchat et Twitter, on apercevait plusieurs jeunes hommes. Ce sont les multiples signalements à la police, via la plateforme de signalement de contenus suspects ou illégaux sur internet Pharos, qui avaient conduits à faire retirer ces vidéos et à déclencher l'enquête.
La victime, une jeune fille de 19 ans, avait été identifiée et avait porté plainte. Elle avait indiqué aux enquêteurs ne se souvenir de rien mais s'être reconnue sur les vidéos, soupçonnant les violeurs de l'avoir droguée pour abuser d'elle.
Cette affaire avait conduit le parquet de Toulouse à ouvrir une information judiciaire pour viol en réunion et enregistrement/diffusion de vidéos d'actes sexuels non consentis. Dés lors, il s'agissait pour les enquêteurs de retrouver les auteurs du viol mais aussi ceux qui ont filmé, sans intervenir pour aider la jeune fille, et partagé la vidéo.
C'est dans le cadre de la commission rogatoire délivrée par le juge d'instruction que les gendarmes ont agi ce mardi pour interpeller plusieurs personnes.