Le preneur d'otages de Blagnac mis en examen et écroué

Le jeune homme qui a pris mardi en otage pendant plusieurs heures quatre femmes dans un bar-tabac de Blagnac a été mis en examen et écroué jeudi. Devant les enquêteurs, il a maintenu les déclarations faites dans ses vidéos et dit appartenir à un groupe d'activistes du mouvement des "gilets jaunes".

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Quelles étaient vraiment les motivations de Yanis D, ce jeune homme de 17 ans et demi qui a pris en otage pendant plusieurs heures quatre femmes dans un bar-tabac de Blagnac mardi ? Difficile à dire au terme de l'enquête de flagrance menée après son arrestation en douceur par les hommes du RAID. Devant les enquêteurs il a déclaré "appartenir à un groupe d'activistes du mouvement des gilets jaunes" mais pour le procureur de la République de Toulouse, Dominique Alzeari, "aucun élément n'a permis de corroborer l'existence d'un tel groupe".

Poursuivi pour "séquestration de plusieurs otages en vue de l'exécution d'un ordre ou d'une condition, et des délits de menaces de mort sous condition, violences avec arme sans ITT et port d’arme de catégorie D", Yanis D, connu de la justice pour des délits précédents, a été placé en détention provisoire jeudi soir.

Le 7 mai 2019, à 16 heures 20, ce jeune homme âgé de 17 ans et demi, se retranchait dans un bureau de tabac de Blagnac et prenait en otages quatre femmes : la gérante et sa fille ainsi que deux employées du commerce. Porteur d'une caméra Go pro et armé d'un pistolet d'alarme, réplique d'un Beretta, il avait tiré en l'air à plusieurs reprises. Il se présentatit alors comme "l'avant-garde armée du mouvement des gilets jaunes" et réclamait l'arrivée d'un négociateur. Plusieurs heures plus tard, il se rendait aux forces de l'ordre, après avoir libéré ses otages en deux temps

Après avoir été entendues par les enquêteurs, à qui elles ont indiqué ne pas avoir été maltraitées, les victimes ont été prises en charge par une cellule d'urgence médico-psychologique et l'association d'aide aux victimes France Victimes 31.
Le preneur d'otages maintient de son côté ses premières déclarations, comme l'indique le procureur de la république dans un communiqué : "il apparaît que le preneur d'otages déclare appartenir à un groupe d'activistes du mouvement des gilets jaunes qui, par ce type d'actions, la présente en étant le premier acte, veut promouvoir grâce à l'écho médiatique, ce type de passage à l'acte afin de faire pression sur les pouvoirs publics". Même si le souligne le procureur, "aucun élément n'a permis de corroborer l'existence d'un tel groupe". Les investigations se poursuivent, sous l'autorité d'un juge d'instruction.


 

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