Plusieurs centaines de personnes ont investi illégalement un terrain privé près de Cazères au sud de Toulouse depuis samedi 18 mai, pour une rave party géante à proximité de l'autoroute A64. La gendarmerie est sur place. La fête devrait se terminer ce lundi soir.
Une rave party est toujours en cours près de Cazères, au sud de Toulouse. Au plus fort de la fête, 2500 personnes se sont rassemblées illégalement sur un terrain privé. La gendarmerie est sur place.
2500 teufeurs
Après 36 heures de free party, les derniers teufeurs prolongent la fête ce lundi matin. Dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 mai, ces amateurs de techno ont investi des hangars à la grande surprise du maire de Cazères.
"À l'entrée du parking, on a essayé de contenir le flot des arrivants", explique-t-il. Mais là c'était vraiment trop massif". Le site a accueilli jusqu'à 2500 personnes au pic de l'affluence. Ce lundi matin, le premier bilan est plutôt rassurant.
Pas de dégâts ni blessés
"Ça a été calme sur le secteur", raconte Raymond Defis, le maire de Cazères. "Hier matin vers 8h30, je suis venu faire un tour. Je suis allée jusqu'à l'intérieur du hangar où se trouve la sonorisation, et tout s'est bien passé. On n'a pas eu de retour ni d'accident pour le moment".
Rave party à Cazères : environ 1 000 teufeurs encore sur place, pas d’incident https://t.co/ifTHWgqThs
— La Dépêche 31 (@ladepeche31) May 20, 2024
De leur côté, les organisateurs revendiquent une culture techno basée sur la responsabilité et l’autogestion : "On est conscient qu'on est sur un site occupé illégalement", reconnaît Tata Co, organisatrice de la free party. "Alors on a mis au point une sécurité pour réduire les risques et tout le monde a suivi les consignes".
Les gendarmes veillent
Le risque le plus important pendant l'événement c'est le risque d'incendie. Car dans un de ces hangars se trouvent des ballots de paille. Alors pour que l’événement puisse avoir lieu sans encombre, il faut travailler avec les services de l’Etat.
"Le capitaine de gendarmerie est venu", explique Thibault, médiateur de la free party. "Ensuite on a fait ensemble le tour du site, on a vérifié les points dangereux ensemble. Il a tout noté et pris des photos".
Autre point chaud : la gestion des déchets. Personne n'a quitté le site sans mettre la main à la pâte. Un week-end, que les organisateurs veulent exemplaire pour que les prochains terrains puissent être occupés, mais cette fois légalement.