"Rien ne nous ramènera notre mère". Après le suicide de Magali, deux personnes seront jugées pour harcèlement moral

Le 2 septembre 2023, deux anciens employés de la mairie de Fonsorbes près de Toulouse en Haute-Garonne comparaîtront pour harcèlement moral, suite au suicide de Magali Darros, l'une de de leurs collègues.

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"On est soulagé d'avoir enfin une date", commente Pierrick Marson. Le fils de Magali Darros avait avec son frère porté plainte pour tentative d'homicide involontaire, violences aggravées et "provocation au suicide" après que leur mère ait mis fin à ses jours le 29 août 2022, chez elle à Fonsorbes, près de Toulouse en Haute-Garonne. 

Le 2 septembre 2023, la supérieure hiérarchique de Magali et son compagnon comparaîtront pour "harcèlement moral au travail".

 "Même si l'homicide involontaire n'a pas été retenu par la justice, on est soulagé. Les principaux concernés seront déférés devant la justice", ajoute Pierrick, joint par Régis Guillon de France 3 Occitanie. "On attend une sanction juste. Mais rien ne nous ramènera notre mère. On le fait pour elle. Car on a découvert l'ampleur de l'enfer qu'elle a vécu. On a porté plainte pour que cela ne passe aux oubliettes, et que les responsables de ces actes abominables soient jugés". 

Une cagnotte pour régler les frais de justice

Pour régler les frais de justice, la famille relance une cagnotte en ligne afin de récolter des fonds. 

Magali Darros avait 51 ans lorsqu'elle a mis fin à ses jours. Plusieurs enquêtes administratives avaient été lancées par la municipalité. Les deux employés soupçonnés de harcèlement moral auraient été radiés de la fonction publique depuis, suite à une enquête administrative. L'employée municipale, avait consigné les faits dont elle se disait victime dans son journal intime. 

Lire aussi : TEMOIGNAGE. "On pense toujours à elle", un an après le suicide d'une employée de mairie sur fond de harcèlement, l'émotion est toujours très vive

Les deux auteurs présumés risquent jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

( avec Régis Guillon)

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