Guirlandes d'ampoules, bonne nourriture, longues tablées... le combo idéal pour passer un moment festif. Désormais à la mode dans de nombreuses villes comme à Toulouse, la guinguette n'est pourtant pas née sur les bords de la Garonne, mais bien en Ile-de-France.
Malgré une météo peu clémente ces derniers jours, la saison des guinguettes est belle et bien ouverte. Mais au risque de vous décevoir… la guinguette est loin d’être toulousaine. Par définition, la guinguette est un cabaret populaire, bien souvent en banlieue parisienne, le plus souvent en plein air et souvent au bord de l’eau, où il est possible de consommer et de danser. D’ailleurs, le verbe "guinguer" signifie danser, faire la fête.
Une origine controversée
La guinguette a été très populaire, notamment au XIXe siècle, et son nom viendrait du nom d’un vin blanc francilien, aigre et bon marché. Mais l’origine de ce mot reste un mystère. Il existe une autre explication plausible. Elle devrait son nom à Pierre Guinguet, fondateur d’un cabaret à Mesnil-Montant, vers 1640.
Si la guinguette s’est distinguée des autres établissements à la fin du XVIIIe siècle, c’est parce qu’à l’arrivée des beaux jours, elle proposait des bals populaires, fréquentés par des ouvriers, des étudiants et des familles. Bien souvent, les établissements se tenaient en banlieue parisienne pour une raison bien précise : échapper à la taxe sur les marchandises qui entrent dans la capitale.
La renaissance
Puis ça s’essouffle. Dans les années 60, il est alors interdit de se baigner dans les rivières, pour des raisons d’hygiène et de sécurité. Mais elles ne se laissent pas mourir et connaissent un regain, comme on les connait maintenant.
La guinguette, on la reconnait de très loin. Avec ses longues tables rapprochées et ses bancs familiaux, où tout est fait pour partager un moment convivial. Et que serait la guinguette sans ses guirlandes aux ampoules suspendues dans les airs ? Même si désormais les établissements sont plus chics, on retrouve toujours dans les éléments de décoration ce fidèle coté bohème.
Pour vivre le meilleur moment festif, le dernier combo reste celui de la nourriture et de l’animation, avec des repas à la bonne franquette.