La ville de Colomiers en Haute-Garonne passera aux 30 km/heure sur tout son territoire à partir du 1er juillet 2024. En abaissant la vitesse de circulation, la municipalité vise plus de sécurité et moins de pollution. La ville emboîte le pas de sa voisine toulousaine.
Après Toulouse en janvier 2024, la ville de Colomiers en Haute-Garonne annonce ce 12 février 2024 dans un communiqué, qu'elle abaissera la circulation sur l'ensemble de son territoire à 30 km/h à partir du 1er juillet 2024.
+ de sécurité et - de pollution
"Afin que la mesure soit le plus lisible possible, il nous est apparu préférable d'enclencher ce dispositif en une seule étape sur l'ensemble des voiries de la commune. Le 30 km/heure deviendra ainsi la règle : seule une vingtaine d'axes, comme certains boulevards et avenues, resteront à 50 km/h", précise Karine Traval-Michelet, Maire de Colomiers et Vice-Présidente de Toulouse Métropole.
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Pour justifier son choix, la ville de Colomiers affiche plusieurs enjeux et objectifs :
- La sécurité des usagers et un meilleur partage de la voirie,
- La diminution de la pollution et des émissions de gaz à effet de serre (GES),
- L'amélioration du bien-être des habitantes et des habitants avec une ville plus apaisée.
"En abaissant la vitesse à 30 km/h, on limite les phases d’accélération et par conséquent les émissions de GES et de particules fines" détaille Martine Berry-Sévennes, maire adjointe déléguée à la Transition écologique, au patrimoine naturel et aux mobilités.
Report vers des mobilités douces
"Il nous semble pertinent d'informer les usagers de ces évolutions dès ce mois de février pour une mise en œuvre à l'été, afin de prendre le temps de mener les actions de communication, de pédagogie et de sensibilisation nécessaires le plus en amont possible", ponctue Karine Traval-Michelet.
Car la municipalité anticipe le report des usagers vers d'autres types de mobilités, comme le vélo, la marche ou les transports en commun. "Cet effet est observé dans d'autres territoires qui ont déjà expérimenté le 30 km/h : assez rapidement, un grand nombre d'usagers utilise d'autres moyens de transport, comme le vélo", confirme Martine Berry-Sévennes.