Ségolène Noviant est la maman d'un petit Noan qui a été contaminé aux salmonelles après avoir bu du lait infantile Lactalis. Aujourd'hui vice-présidente nationale de l'association des victimes du lait contaminé, elle était reçue ce vendredi au ministère de la santé.
De la fièvre, des diarrhées importantes, des maux de ventres. Début décembre, le petit Noan, 6 mois, est hospitalisé d'urgence. Après une série de tests, la contamination aux salmonelles est confirmée. Le bébé est traité aux antibiotiques et récupère peu à peu. Mais gardera des douleurs chroniques. Au total il sera hospitalisé 3 fois à cause de cette contamination.
Suite à ce grave événement, la toulousaine Ségolène Noviant, commence un combat national, contre Lactalis, le groupe qui fabrique et met en vente les laits infantiles que Noan a ingéré. 3000 autres familles sont concernées par cette contamination aux salmonelles.
Aujourd'hui, la maman toulousaine est vice-présidente nationale de l'association des victimes du lait contaminé. En premières lignes, elle était hier au ministère de la santé. Mais n'a toujours pas obtenu de réponses à ses questions, notamment celle de savoir s'il s'agit de la même souche de bactérie que celle trouvée en 2005 dans les laits infantiles de la même marque.
22 sites en fraude
Le danger est selon les familles, loin d'être écarté. Lors d'un contrôle ce vendredi 26 janvier, la Direction générale de la répression des fraudes a révélé que 22 sites étaient toujours détenteurs de produits infantiles de la marque Lactalis, alors qu'ils sont censés avoir été retirés de la vente. "C'est inadmissible, on ne sait pas quels produits sont contaminés. Cela rappelle qu'il faut toujours être vigilent, au niveau des marques et des numéros de lots", a réagi Ségolène Noviant sur notre plateau.Elle déplore n'avoir toujours pas obtenu de rendez-vous avec les dirigeants de Lactalis : "ils méprisent les familles, c'est honteux." Dès ce lundi, un dépôt collectif de plaintes individuelles va être ouvert sur le site de l'association. La maman de Noan espère pouvoir faire entendre sa voix autant que celle des 500 autres familles victimes du lait contaminé.
L'interview de Ségolène Noviant samedi 27 janvier