Des Toulousains mettent en évidence la présence du virus Zika dans le sperme

Le CHU de Toulouse a participé à une recherche concernant la présence du virus Zika dans le sperme. Le virus, très présent au Brésil, qui provoque une malformation chez les nouveaux-nés, est transmissible sexuellement jusqu'à 120 jours après la contamination.

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C'est une étude à laquelle a participé le centre hospitalier universitaire (CHU) de Toulouse et dont les résultats ont été publiés, lundi, dans la revue Lancet Infectious Diseases. Elle met en évidence la présence dans le sperme du virus Zika, particulièrement présent au Brésil, responsable d'une malformation et d'un retard mental chez les foetus lorsque la mère est contaminée, transmis par le moustique tigre.

"La présence de virus est retrouvée durant un temps court dans le sérum et les urines des volontaires alors que cette excrétion peut persister dans le sperme jusqu’à 120 jours chez certains patients", explique le CHU dans un communiqué. Selon cette étude, le virus serait donc sexuellement transmissible. Et ce 120 jours après la première contamination.

Trois cas de Zika en Occitanie

Même si le moustique tigre est très présent en France, notamment dans le sud, le risque de contamination dans l'Hexagone est peu élevé. Entre ler mai et 21 août 2017, six cas ont été importés en France selon l'Institut de veille sanitaire, dont trois en région Occitanie. Pour que le virus soit transmis, il aurait fallu qu'un moustique tigre pique une personne contaminée puis une autre. En 2016, une femme a été contaminée par le virus après un rapport sexuel avec son compagnon revenu du Brésil.

Le virus Zika est bénin pour les adultes même si la contamination peut entraîner par moments des fièvres et douleurs musculaires. Il augmente aussi le risque chez les malades de syndrome de Guillain-Barré qui se manifeste par une atteinte aux nerfs. Il provoque chez les foetus de femmes enceintes touchées une microcéphalie. Aujourd'hui, aucun traitement n'existe pour éradiquer le virus.

Découvrez le reportage de Julie Valin et Eric Coorevits :

 

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