3720 emplois sont sur la sellette en Europe depuis qu'Airbus a réduit les cadences de production des A380 et A400M.
A Toulouse, l'inquiétude des salariés s'est apaisée lorsque l'entreprise a annoncé le redéploiement de 320 postes sur d'autres sites, mais pas de licenciement sec.
Airbus annonce la suppression de 3 720 postes sur l'ensemble des sites européens concernés par les programmes A380 et A400M.
Les syndicats et la direction d'Airbus sont réunis ce mercredi au siège de l'avionneur pour un conseil d'entreprise européen.
Au centre des discussions, l'avenir des chaînes d'assemblage des A380 et A400M, trop chers et pas rentables.
A l'issue de ce conseil d'entreprise européen, Airbus a annoncé que la baisse des cadences de production de ses programmes A380 et A400M "affectera au maximum 3.700 postes" en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Espagne et s'est engagé "à gérer toute implication sociale de manière responsable".
En France 470 salariés, dont 320 à Toulouse ne perdraient pas leur emploi mais seraient affectés à d'autres sites de production. "A aucun moment, il n'a été question de licenciement sec. Pour l'instant il est question de suppressions de postes", a déclaré Jean-Marc Escourrou, secrétaire Force Ouvrière, premier syndicat du groupe.
- 1 900 emplois vont disparaître en Allemagne
- 850 postes sur le site espagnol de Séville
- 450 postes en Angleterre à l'usine de Filton, où l'A400M est la seule activité.
Reportage de Christophe Neidhardt et Jean-Pierre Duntze