Sur la facade d'une imposante barre d'immeubles du centre-ville de Toulouse, dans le quartier Matabiau, les balcons menacent toujours de s'effondrer, malgré un arrêté de péril pris il y a... 11 mois.
L'arrêté de péril pris par la municipalité il y a 11 mois est toujours affiché dans les parties communes de cette barre d'immeubles de 18 étages du quartier Matabiau de Toulouse.
Conséquence d'un manque d'entretien, les balcons de la Résidence Minimes, sise au numéro 3 du boulevard des Minimes, construite en 1958, sont fissurés et menacent de s'effondrer.
De larges filets ont été installés pour retenir la chute éventuelle de blocs de béton.
Depuis déjà deux ans, les habitants ont interdiction d'accéder à leurs balcons et notamment d'y entreposer des charges.
Les résidents affichent leur désespoir face aux 5 millions d'euros de coût de la réhabilitation, soit 50.000 euros par propriétaire.
En raison notamment d'une co-propriété insolvable, un plan de sauvegarde, d'une durée de 5 ans, a été voté par Toulouse Métropole la semaine dernière. Sous l'égide du préfet ce plan, il doit tenter de trouver une solution. Faute de quoi l'expropriation de l'immeuble serait décidée.
Voir le reportage de Stéphane Compan et d'Eric Foissac :