Depuis ce lundi matin, la société Indigo weel, qui avait déjà mis en service 1900 vélos en libre service dans les rues de Toulouse, accessibles grâce à une application mobile, a déployé une quarantaine de scooters électriques sur le même principe.
Après les vélos blancs et violets en libre-service sans station, mis en service le 23 avril dans les rues de Toulouse, Indigo weel a déployé ce lundi des scooters électriques sur le même principe.
Si Indigo Weel déploie seulement 40 scooters, c’est pour se conformer à la réglementation émise par la municipalité en matière de transports en free-floating (scooters, vélos, trottinette).
Suite à cette réglementation, le concurrent City Scoot, qui voulait implanter 500 scooters, avait jeté l'éponge.
La société Lime avait également dû retirer ses trottinettes électriques sur injonction de la mairie.
Où trouver les scooters électriques et où les garer ?
La zone de couverture des scooters, délimitée en vert dans l’application Indigo weel, est identique à celle des vélos à l’exception de l’hypercentre, en zone piétonne. Les places de stationnement 2 roues ont aussi été intégrées dans l’application, favorisant le stationnement des scooters Indigo weel sur les parkings à scooters existant à Toulouse.Comment louer un e-scooter Indigo weel ?
Comme pour le vélo, une fois inscrit, l’utilisateur repère sur l’application mobile un scooter disponible autour de lui. De la même manière, le scooter est allumé et le topcase déverrouillé en scannant le QR code. A la fin de son trajet, l’utilisateur gare le scooter dans une des zones indiquées via l’application.Les tarifs
Dans sa phase de lancement, le service coûtera 3 euros pour les 20 premières minutes (+ 3 minutes gratuites au début de la location pour vérifier que le véhicule fonctionne bien), puis 1 euro par tranche de 10 minutes supplémentaires. Pour les vélos, le tarif est de 50 centimes la demi-heure avec une pénalité de 15€ qui sera appliquée en cas de stationnement à l’extérieur du périmètre autorisé.A terme, une centaine de scooters sera déployée.
Voir le reportage de Nicolas Metauer et Frédéric Desse, de France 3 Occitanie :