A l'issue de l'assemblée générale, au cours de laquelle les pro et les anti-blocage de l'université Jean-Jaurès ont successivement pris la parole pour défendre leurs positions, la poursuite de la grève et du blocage a été votée, jusqu'au jeudi 15 mars.
L'université Jean-Jaurès est totalement bloquée depuis un mois. Motif de la grogne des grévistes : la sélection à l'entrée de l'université et la fusion entre la faculté Jean-Jaurès et son homologue scientifique Paul-Sabatier.
Le blocage ne fait évidemment pas l'unanimité. Une assemblée générale, organisée ce mardi 13 mars, devait justement permettre d'entendre tout le monde. 2 000 personnes environ y ont participé.
Pendant plus de quatre heures, les partisans et les opposants à la grève générale se sont exprimés. A l'issue de cette AG, la poursuite de la grève et du blocage a été votée, et ce jusqu'au jeudi 15 mars.
Une action des étudiants sur le périphérique toulousain pourrait également être organisée, ainsi qu'un rassemblement place du Capitole.
Paralysée, la faculté Jean-Jaurès est à l'arrêt. La situation est tendue. Les services administratifs étant eux aussi touchés, les personnels ne seraient pas assurés de percevoir leur salaire du mois d'avril.
La présidence de l'université, directement mise en cause par les grévistes pour avoir voté en faveur de cette intégration contre l'avis du conseil d'administration, dénonce cette situation. La semaine dernière, par le biais d'un communiqué, elle avait fait savoir qu'elle "condamne fermement ce blocage qui prive les personnels et les étudiants du libre accès à leur lieu de travail et empêche l’université de mener à bien sa mission de service public d’enseignement supérieur et de recherche".
L'université Jean Jaurès compte 30 000 étudiants et 2000 membres du personnel.
Le reportage de notre équipe sur place :