La grève des éboueurs de la Métropole de Toulouse est terminée. Après quatre semaines de conflit avec leur administration, les agents de collecte des déchets ont voté ce jeudi 13 janvier 2022 la reprise du travail. Reste à organiser l'évacuation des nombreuses poubelles stockées dans les rues.
Les éboueurs de la Métropole de Toulouse ont voté ce jeudi 13 janvier 2022 la reprise du travail. Après quatre semaines de grève un accord a été signé ce matin entre l'administration et les représentants syndicaux des agents de collecte des déchets. Les éboueurs demandaient une compensation pour la fin du système du fini-parti qui leur permettait de rentrer chez eux une fois le travail terminé.
Ils ont obtenu 11 jours de sujétion au titre de la pénibilité du travail et 3 jours de congés supplémentaires au titre des jours fériés travaillés. En juillet et août, quand il y a moins de travail, ils pourront récupérer 1h30 quand c'est possible pour un total de 80 heures. Cela correspond à 11 jours supplémentaires.
La prime de qualité qui était de 300 euros brut par an devrait passer à 450 euros et une prime pour les chauffeurs est proposée à hauteur de 360 euros brut par an.
Lors d'une conférence de presse organisée ce jeudi midi par la métropole, son président Jean-Luc Moudenc s'est félicité de cet accord qui prend "d'abord en compte la pénibilité de ce travail et la santé des agents l'effectuant". Selon lui, les discussions sont toujours restées constructives avec l'intersyndicale malgré les tensions qui ont pu apparaitre parfois.
Pour Jean-Luc Moudenc la solution est venue d'un constat : "l'été il y a beaucoup moins de déchets à ramasser, durant 10 semaines en Juillet en Aout, les agents réaliseront donc des journées raccourcies de 5h30". C'est à partir de cette proposition que les discussions ont ensuite pu aboutir.
"2 à 3 semaines avant un retour à la normale"
Vincent Terrail-Noves en charge de ce dossier à la Métropole précise que "les ordures amassées sur les trottoirs sont estimées à 2500 voire 3000 tonnes et qu'il faudra entre 2 et 3 semaines pour un retour à la normale, avec bien sur des priorités qui seront identifiées dans les prochaines heures".
Dans l'accord signé entre Métropole et intersyndicale aucun paiement des jours de grève n'est prévu ni même envisagé par les 2 parties a conclu Jean-Luc Moudenc.