Le syndicat étudiant Unef dénonce dans un communiqué le manque de places pour les bacheliers dans les universités françaises. A Toulouse, l'université Paul-Sabatier serait concernée. La baisse du nombre de place en première année serait la conséquence de la baisse de dotation budgétaire.
Y a-t-il une place pour chaque nouveau bachelier dans les universités françaises ?
Le syndicat étudiant Unef en doute. Il vient de publier un communiqué dans lequel il dénonce le manque de place en première année. Une baisse qui serait l'une des conséquences de la baisse de dotation budgétaire de l'Etat.
Citée en "exemple", l'université Paul-Sabatier de Toulouse. La faculté Toulouse 3 aurait, toujours selon l'Unef, distribué un document "visant à tromper les étudiants pour les dissuader de s'inscrire en Licence 1 Sciences de la Nature et ainsi diminuer les effectifs !"
Le document en question vanterait les mérites du parcours "cap réussite" qui propose de faire sa première année de licence en deux ans (au lieu d'un). Il est, selon le syndicat, discriminant car il présente tout d'abord les chiffres statistiques de la réussite en L1N, par sexe, type de bac, type de mention au bac et âge d'obtention du bac, tout en précisant qu'en l'absence de bonnes "conditions" (moyenne en maths, physique/chimie et SVT en Première et Terminale), il faut s'inscrire en Licence 1 Cap réussite.
L'Unef rappelle que tous les bacheliers peuvent s'inscrire dans la filière de leur choix.
Selon ce syndicat, l'explication est à chercher dans les effectifs de la licence STS (Sciences Technologies et Santé, une filière très demandée qui a accueilli 1200 étudiants l'année dernière. Or une capacité de 700 places pour les primo entrants aurait été instaurée cette année.
A la demande de l'Unef, l'administration aurait retiré le document incriminé des inscriptions.
Le syndicat appelle chaque étudiant qui rencontrerait des problèmes à l'inscription à prendre contact avec lui, voire à engager des procédures.
A l'heure actuelle, nous n'avons pu joindre la direction de l'université Paul-Sabatier.