Les opposants à la réforme des retraites manifestent pour la quatrième fois à Toulouse (Haute-Garonne). Une mobilisation organisée le samedi 11 février 2023 afin d'attirer encore plus de participants. La mobilisation est restée forte dans l'ensemble de la région.
Ce n'est pas encore les vacances à Toulouse (Haute-Garonne) et sa région. Pour les syndicats, ce samedi 11 février 2023 est donc la date idéale pour mobiliser encore plus en comparaison des trois dernières journées de mobilisation contre la journée des retraites. Le nombre de manifestants n'est pas encore connu à cette heure mais les organisations syndicales assurent avoir déjà remporté leur pari : la participation dans la ville rose serait en hausse. La CGT annonce en début d'après-midi 100.000 manifestants. La police de son côté a évalué le cortège à 30.000 participants, un chiffre proche des dernières manifestations dans la Ville rose.
Le discours des manifestants reste lui le même : le passage de l'âge à la retraite à 64 ans, c'est non !
"Moi j’ai de la chance. J’ai pris ma retraite il y a plusieurs années, explique cette dame. Je me mobilise pas pour nous mais pour les autres. C’est une réforme brutale. On ne comprend pas tout. On ne comprend pas la raison de cette réforme. Donc on se mobilise."
Cet autre manifestant exprime : "un raz le bol généralisé." "On demande toujours aux même de faire des efforts. Il y a sûrement d’autres solutions comme source de financement. Aujourd’hui, le gouvernement ne veut pas les voir."
"Il faut pouvoir faire fléchir le gouvernement, explique ce manifestant venu en famille. Nous n’avons pas forcément envie de partir dans la direction vers laquelle il nous amène" .
Dans l'après-midi d'autres cortèges se sont élancés à travers toute la région. Selon les syndicats, 22 500 manifestants étaient présents à Rodez (Aveyron), 8.000 selon la police. A Albi, les organisations syndicales le chiffres de 20.000 personnes.
Pour arriver à se faire entendre, les huit principaux syndicats français sont désormais prêts à "mettre la France à l'arrêt dans tous les secteurs le 7 mars" si le gouvernement et le Parlement "restent sourds" à la mobilisation contre la réforme des retraites.