Le collectif citoyen des victimes du nouveau Levothyrox Occitanie (VNLO) lance un appel au financement participatif. Objectif : connaître la composition exacte du médicament qui a rendu malades un très grand nombre de patients atteints de troubles de la thyroïde.
Le mouvement a commencé à Saint-Gaudens. Il ne cesse de prendre de l'ampleur. Les patients souffrant de troubles de la thyroïde qui ont souffert
du changement de médicament qu'a opéré en début d'année le laboratoire Merck, continuent de se mobiliser.
Le nombre des personnes qui signalent des effets secondaires augmente toujours d'après le collectif des "victimes du nouveau Levothyrox Occitanie" (VNLO) qui revendique 1600 membres.
Analyse du médicament
La fondatrice du collectif, Sylvie Chéreau, lance un financement participatif pour poursuivre le combat notamment sur le plan scientifique.
VNLO compte obtenir 15.000 euros pour faire pratiquer des analyses sur ce médicament qui a été prescrit aux malades sans que leur soit indiqué le changement de formule. Leurs médecins n'ont plus n'ont pas été informés.
Pénurie dans les pharmacies en France
La ministre de la Santé avait promis le rétablissement de l'ancienne formule début octobre. Mais les pharmacies ont géré la pénurie. Leur approvisionnement s'est fait au compte-goutte.
Dans la région. les patients s'organisent pour aller chercher l'ancienne formule du médicament, celle qui leur convenait, en Espagne.
"Des cobayes"
Seule la France a dû essuyer cet essai thérapeutique pratiqué dans la plus grande discrétion. Ce qui fait dire aux malades qu'ils ont été les cobayes du laboratoire Merck.
Certains d'entre eux disent avoir perdu confiance et ne prennent plus ce médicament aux effets indésirables très difficiles à supporter (fatigue et douleurs intenses, vertiges, crampes, perte de cheveux, irritabilité, troubles gastriques, etc).
Un empoisonnement pour Anny Duperey
La comédienne Anny Duperey, elle-même victime de cet abus a dénoncé dans les médias un empoisonnement auquel se serait livré le laboratoire.
L'ancien député socialiste, Gérard Bapt, porte aussi la parole des victimes du nouveau lévothyrox. Il mentionne des patients très fortement impacté, notamment par des troubles psychiatriques et s'associe à leur mobilisation.
Deux actions en justice sont en cours pour dénoncer ce scandale sanitaire... Plaintes au civil, au pénal, saisine en référé pour la remise sur le marché des 2 formules avec pénalités de retard pour le laboratoire s'il ne s'exécute pas.