Depuis le 11 mai, de nombreux commerces sont autorisés à recevoir du public. Mais les commerçants de la Haute-Garonne n'ont pas encore retrouvé leur niveau d'activité d'avant le confinement. C'est le résultat d'une enquête de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse.
Depuis le 11 mai, de nombreux commerces sont autorisés à recevoir du public. La clientèle est-elle au rendez-vous ? Les commerçants ont-ils retrouvé leur chiffre d'affaires d'avant le confinement ?
Pour répondre à ces question, la Chambre de Commerce et d'Industrie de Toulouse a mené une enquête auprès de 600 commerçants de la Haute-Garonne. (Sont exclus de cette enquête les commerces alimentaires, hôtels, cafés et restaurants).
Une reprise mitigée
Depuis le 11 mai dernier 9 commerces sur 10 sont ouverts en Haute-Garonne. Mais seulement 19% des commerces ont déjà retrouvé un chiffre d’affaires égal à celui d'avant le confinement. La plupart (48%) ont retrouvé la moitié de leur chiffre d’affaires habituel.
Des commerces toujours fermés
Certains commerces ont différé leur ouverture. Cela concerne 6% des commerces autorisés administtrativement à rouvrir leur porte. Il s’agit d’agences de voyages, d’activités exercées pour les mariages, les foires et les salons. Certains envisagent même une fermeture définitive. Ce phénomène est plus particulièrement observé dans les territoires hors villes et hors centres-commerciaux (15%).
Des inquiétudes largement partagées
Qu'ils aient ou pas retrouvé une activité normale, les commerçants sont inquiets. 85 % des dirigeants expriment des difficultés, souvent multiples, liées à la reprise post-confinement. 1 commerçant sur 2 connait encore des problèmes d'approvisionnement. Malgré la fin du confinement ils subissent encore des retards, des défaillances de fournisseurs, des pénuries et des hausses de tarifs. Pour 47 % des commerçants la principale difficulté reste donc la gestion des approvisionnements.
Un avenir incertain
Pour les 6 prochains mois, les commerçants sont pessimistes, les deux semaines post-confinement laissant présager une reprise d’activité très progressive. Et dans de nombreuses structures la trésorerie a souffert du manque de recettes.
Il faut également s'adapter à de nouveaux modes de consommation et à des règles sanitaires complexes pour certains commerces.