La préfecture de Haute-Garonne réagit à la publication d'un rapport dénonçant les violences policières dans les manifestations toulousaines. Pour le préfet, l'usage de la force est strictement encadré par la loi et totalement proportionné.
Quelques heures après la publication le mercredi 17 avril, d'un rapport de l'Observatoire des pratiques policières, la préfecture de Haute-Garonne a souhaité réagir.
Dans un communiqué envoyé à la presse, le préfet de la Haute-Garonne dénonce un document qui qualifie le maintien de l'ordre de ''politique policière de repression massive''.
Publication d’un #rapport sur l’action des #forces de l’#ordre lors des #manifestations à #Toulouse, @PrefetOccitanie dénonce ce document : "L’usage de la force est strictement encadré par la loi et [...] la réponse graduée au regard des circonstances". ▶️https://t.co/QkpDXZKHZd pic.twitter.com/267hhcGJ8a
— Préfet de région Occitanie et de Haute-Garonne (@PrefetOccitanie) 18 avril 2019
L'usage de la force : une réponse adaptée
Le préfet rappelle que ''l'usage de la force par les forces de sécurité intérieure est strictement encadré par la loi qui soumet son usage aux principes d'absolue nécessité et de proportionnalité, c'est à dire de réponse graduée au regard des circonstances.
Etienne Guyot se justifie en expliquant que ''face à de tels agissements qui n'ont plus rien à voir avec l'exercice de la liberté d'expression et de manifestation, l'Etat a le devoir de garantir la sécurité de tous, par les moyens les plus appropriés, y compris l'usage de la force.
De nombreux blessés parmi les forces de l'ordre
La préfecture de Haute-Garonne tient à rappeler que lors de ces nombreuses manifestations, 217 blessés ont été recensés dans les rangs des forces de l'ordre et que ''ces femmes et ces hommes ont pris des risques considérables , tel le gendarme mobile qui a vu sa tenue d'uniforme s'embraser suite à un jet de cocktail molotov le 26 janvier 2019.
L'Observatoire des pratiques policières a rendu public ce mercredi 17 avril un rapport dénonçant "un dispositif de maintien de l'ordre disproportionné et dangereux pour les libertés publiques" à Toulouse.