6 émeutiers présents dans les rues de Toulouse samedi, sont jugés ce mardi en comparution immédiate devant le TGI de Toulouse, pour violences en réunion, dégradations et/ou agression sur une personne dépositaire de l'autorité publique.
48 heures après les scènes de guérilla urbaine qui se sont produites dans la ville rose, Toulouse porte toujours de lourds stigmates de ces violents affrontements.6 individus présents lors de ces émeutes comparaissent déjà devant le tribunal correctionnel de Toulouse. Interpellés samedi, placés en garde, ils sont donc jugés ce mardi en comparution immédiate, pour violences en réunion, dégradations ou agressions sur une personne dépositaire de l'autorité publique.
Quel profil ont les casseurs?
Sur le bancs des prévenus il y a par exemple : Amélie, 26 ans, apparentée à la mouvance ultra-gauche. La jeune fille a été interpellée pavé à la main et masque de ski sur les yeux face à un policier.
Déjà condamnée pour des travaux d'interêt généraux par le passé, le procureur de la république a requis 6 mois ferme contre l'émeutière.
2ème prévenu à comparaître, un ancien militaire de 25 ans. Sans casier judiciaire, le jeune homme avec été interpellé lui aussi avec un casque de ski sur le visage et un panneau de signalisation en guise de bouclier entre les mains. Il se revendique de mouvement des gilets jaunes et participait à sa première manifestation.
Des peines requises lourdes
Une peine lourde mais qui se place dans le lignée des condamnations déjà prononcées lundi par le Tribunal de grande instance de Tarbes. Les casseurs y ont écopé de peines allant de 3 mois avec sursis à un an ferme.
Amélie a finalement été condamnée à un an de prison avec sursis et à l'interdiction de manifester durant 3 ans.
Notre journaliste Bruno Frediani a assisté à l'audience, voici son résumé: