Dès 2024, Zephalto souhaite faire voyager ses passagers en ballon vers l'Espace. Ce jeudi 30 juin, la start-up héraultaise inaugure ses nouveaux locaux à Toulouse (Haute-Garonne), la capitale de l'aéronautique et du spatial et recrute des dizaines d'ingénieurs.
Acheter un billet direction... La stratosphère, pour un voyage exceptionnel où vous pourrez observer la Terre à 25 kilomètres d'altitude. C'est l'ambition de la start-up Zephalto. Depuis sa création en 2016, cette entreprise implantée dans l'Hérault œuvre pour pouvoir proposer dès 2024 "un voyage vers l'Espace bas carbone en ballon stratosphérique".Mais avant ça, escale à Toulouse (Haute-Garonne) : Zephalto inaugure ses nouveaux locaux à Escalquens, au sud-est de la capitale de l'aéronautique et du spatial.
"L’écosystème toulousain offre une concentration exceptionnelle de partenaires d’excellence et ingénieurs ultra-qualifiés. Notre installation ici était une évidence", annonce Vincent Farret, fondateur de Zephalto.
L'entreprise a installé plus de 200 m2 d'ateliers et des bureaux. Alors pour accompagner cette installation, Zephalto souhaite agrandir ses équipes. "Une quarantaine de recrutements sont prévus pour 2022 avec de nombreux profils ingénieurs", précise un communiqué.
Voyage à "faible impact carbone"
Cette start-up française souhaite pouvoir embarquer six passagers à bord de Céleste, un ballon stratosphérique développé avec le CNES. Une capsule pressurisée permettra à Céleste de s'envoler à 25 kilomètres d'altitude au-dessus de la Terre.
Et grâce à une innovation technologique, l'enveloppe de ce ballon est réutilisable, limitant ainsi son impact environnemental. "Grâce à cette enveloppe et à de nombreuses avancées techniques, Céleste a une empreinte carbone extrêmement basse et rend le vol accessible à toutes les conditions physiques", avance l'entreprise dans un communiqué, sans toutefois préciser l'impact carbone de son innovation.
Dès 2024, six passagers par vol pourront découvrir la stratosphère. Le prix du voyage n'est pour l'heure pas précisé. Ce programme a également une autre vocation : les vols effectués par l'entreprise permettront de collecter des données atmosphériques, de mettre en place de nouveaux protocoles expérimentaux et d'approfondir les observations spatiales et terrestres.