La police judiciaire de Toulouse (Haute-Garonne) a intercepté un convoi en provenance du nord de l'Europe, sur l'autoroute A62, à Toulouse. 5,5 kilos de cocaïne ont été saisis dans la nuit du 18 au 19 décembre.
Trois individus voyageant à bord de deux véhicules ont été interceptés sur l'autoroute à Toulouse, dans la nuit du 18 au 19 décembre, à 4 heures 30 du matin. Les policiers ont découvert plusieurs kilos de drogue dissimulés.
Les suspects étaient surveillés dans le cadre d’une enquête sur commission rogatoire d'un juge d'instruction de Toulouse pour des faits de trafic de stupéfiants.
Au moment de leur interpellation, ils revenaient de Belgique, via la région parisienne, à bord de deux véhicules distincts.
Une cache secrète
Lors de la fouille du premier véhicule, la police découvre une cache aménagée, réalisée sous le plancher de l’habitacle avec un dispositif de déverrouillage électrique, à l'intérieur plus de 5 kilos de cocaïne.
Dans la seconde voiture, c'est près d'un kilo de cannabis qui sera retrouvé dissimulé dans une cache derrière le tableau de bord.
Une arme retrouvée
Les perquisitions menées aux domiciles des mis en cause ont permis de découvrir plusieurs véhicules, dont un immatriculé en Pologne, ainsi que des téléphones et des balises de géolocalisation.
Cette opération fait suite à l’interpellation le 15 mars 2022 d’un suspect (né en 2000). A son domicile, des stupéfiants (5 kilos de résine de cannabis, plus d'un kilo de cocaïne et 800 grammes d’herbe de cannabis.)
10.530 euros provenant du trafic et une arme de poing de type revolver avaient également été retrouvés.
Un trafic international
Les enquêteurs ont constaté que les suspects, déjà connus pour trafic de stupéfiants, effectuaient de très nombreux voyages vers la région bordelaise, la banlieue parisienne, le Sud-Est de la France, l’Espagne via Perpignan et le nord de l’Europe.
Ils étaient en lien avec d’autres individus connus pour le même type de faits. Les enquêteurs ont retracé plusieurs voyages. Les trafiquants allaient même jusqu’à équiper les véhicules utilisés dans les convois afin de transporter les stupéfiants, de systèmes de balise permettant leur géolocalisation.
Certains des participants se rendaient à des points de rendez-vous autour de Toulouse, pour rencontrer des individus avec lesquels ils échangeaient des objets.
Placés en détention provisoire
Les trois mis en cause arrêtés le 18 décembre ont été mis en examen par le juge d’instruction saisi dans le cadre de l’information judiciaire ouverte pour détention, offre, cession, acquisition, importation de stupéfiants et participation à une association de malfaiteurs.
Ils ont comparu ce 22 décembre devant le juge des libertés et de la détention qui a ordonné leur placement en détention provisoire. L’enquête se poursuit sous la direction du juge d’instruction en vue d’identifier les autres auteurs, co-auteurs ou complices du trafic et l’ensemble des bénéficiaires.