Un lycéen de 19 ans, interpellé lors d'un banal contrôle d'identité, a été placé au centre de rétention administrative de Cornebarrieu, près de Toulouse, avant d'être envoyé en Algérie. Il vient finalement d'obtenir une autorisation provisoire de séjour.
Est-ce la mobilisation de ses camarades et des associations qui a porté ses fruits ? Cheik Bouchiki en tout cas va pouvoir terminer ses études au lycée Gallieni de Toulouse...
Ce jeune homme de 19 ans, originaire d'Algérie, et qui vit depuis sept ans à Toulouse, a été interpellé la semaine dernière, lors d'un banal contrôle d'identité au sortir du métro toulousain. Sans papiers, il a été placé au centre de rétention administrative de Cornebarrieu, près de Toulouse. Sa mise en rétention a d'abord été confirmée par le tribunal administratif et le juge des libertés et de la détention, mercredi, au tribunal de grande instance de Toulouse.
Cheik Bouchiki devait donc être envoyé en Algérie, où il n'a d'ailleurs plus de famille, selon ses parents qui vivent avec lui et ses frères et soeurs à Toulouse.
Finalement, la Préfecture de Haute-Garonne lui a accordé, jeudi soir, et à titre dérogatoire, une autorisation provisoire de séjour. Afin qu'il finisse ses études au lycée Gallieni, en l'occurrence un CAP chauffeur poids lourd.
Depuis son interpellation, ses camarades mais aussi la FCPE 31 et le réseau Education sans frontières avaient multiplié les manifestations de soutien.
Cheik Bouchiki avait été parrainé, dans le cadre d'un parrainage républicain avec des élus du Conseil Régional de Midi-Pyrénées.