Plus de 20 000 vaccinations ont été réalisées en deux jours au vaccinodrome de Toulouse. C’est l’effet pass sanitaire qui semble avoir joué. De nouveaux créneaux pour se faire vacciner ont été ouverts.
Au lendemain des annonces du président de la République sur l’extension du pass sanitaire, les créneaux de réservation pour se faire vacciner ont été pris d’assaut. A Toulouse, le vaccinodrome installé au parc des expositions a accueilli, dans les halls 7 et 8, plus de 20 000 personnes samedi et dimanche.
"20 698 injections ont été réalisées, précise le chef du Samu 31 Vincent Bounes. De nombreuses personnes ont été convaincues par l’application accrue du pass sanitaire annoncée par le président. Il y a plus de jeunes, des ados aussi et surtout des gens qui, jusqu’à présent, hésitaient à se faire vacciner et voulaient attendre".
Des contrôles plus stricts pour empêcher les faux certificats de vaccination
A Toulouse, il y a eu quelques demandes de faux certificats. De l’argent proposé pour obtenir un justificatif de vaccination et éviter le vaccin. "Mais cela reste très marginal, dit Vincent Bounes. On a mis en place des contrôles plus stricts. Les chefs de secteurs sont plus nombreux et chaque jour on compare désormais le nombre de doses injectées avec le nombre de certificats de vaccination. Chaque certificat porte la signature d’un agent et en cas de problème on peut remonter jusqu’à lui".
Plus de 800 personnes étaient mobilisées le week-end dernier au vaccinodrome pour gérer ces vaccinations. "90 % sont des étudiants salariés de l’hôpital, souligne le chef du Samu. Cela permet beaucoup de souplesse et de s’adapter au jour le jour en fonction de la demande".
De nouveaux créneaux de vaccination ont été ouverts cette semaine, notamment en soirée jusqu’à 21 heures.
Près de 8 000 personnes pourraient être ainsi vaccinées chaque jour. Avant les annonces d'Emmanuel Macron, on ne comptait que 3 500 injections par jour. Si la demande reste forte, le vaccinodrome proposera à nouveau le week-end prochain des doses pour environ 20 000 personnes. Le CHU réfléchit également à organiser des vaccinations mobiles dans les zones où le virus circule activement notamment dans les Pyrénées-Orientales.