Vélos en libre-service à Toulouse : succès affirmé avec la pénurie d'essence, des adaptations à venir

Beaucoup de travailleurs se sont rabattus sur les modes doux pendant la pénurie de carburant. Exemple : le service de vélos en libre-service à Toulouse a été très prisé, et il va être renforcé d'ici 2024.

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Les VélôToulouse, ces vélos en libre-service, connaissent un véritable succès depuis quelques semaines. À tel point que pendant la pénurie d'essence, certaines bornes ont été prises d'assaut, laissant certains utilisateurs habituels sans vélo. Dans l'autre sens, certains ne trouvaient plus de place pour déposer leur deux-roues au centre-ville. Pendant cette période, les chiffres d'utilisation ont grimpé. 

Les utilisateurs n'hésitent plus à s'abonner

"On assiste à une belle augmentation ces trois dernière semaines" constate Maxime Boyer, adjoint au maire de Toulouse en charge des vélos. "La crise des carburants a eu un impact favorable pour le vélo". La municipalité a constaté une hausse de 9% des abonnements annuels VélôToulouse par rapport à la même période en 2021. Plus d'utilisateurs, cela signifie aussi une adaptation des services.

La mairie de Toulouse voit encore plus grand...

La gestion de VélôToulouse est actuellement assurée par JCDecaux. Mais le contrat arrive bientôt à échéance. "L'appel d'offres pour établir un nouveau contrat est en cours" confie Maxime Boyer. Cela pourrait être JCDecaux ou un autre prestataire. Et le gagnant devra prendre en compte les ambitions grandissantes de la municipalité. "On souhaite construire 117 nouvelles bornes dont 75 dans des communes périphériques d'ici septembre 2024" détaille Maxime Boyer. Avec, au centre du projet, le vélo électrique, qui pourrait composer 50 à 75% des nouveaux deux-roues.

... Mais doit adapter ses espaces cyclables

Le but de cette future opération est assumé : décongestionner le centre-ville "sans que le vélo ne devienne un ennemi de la voiture" assure Maxime Boyer. D'autant qu'il y a de plus en plus de monde qui réside à Toulouse chaque année. Pour assurer cette transition vélo, il y a encore du travail. "On doit investir davantage dans les voies cyclables" reconnaît Maxime Boyer. Dans le même temps, la municipalité est critiquée : le groupe d'élus écologistes pointe souvent le manque de sécurité des pistes cyclables. 

En parallèle de son service de location, la municipalité a installé cinq "Cyclopark" : des lieux de stationnement de vélos sécurisés situés dans des parkings voitures Indigo. D'ici début 2023, il y en aura six de plus.

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