Les Toulousains l'aperçoivent depuis le Pont Saint-Michel. Un pylone de 70 mètres se dresse près de la Garonne prêt à accueillir une impressionnante passerelle, exclusivement réservée aux vélos et aux piétons. VIDEO. L'impressionnante structure de la passerelle qui enjambe la Garonne
Sa structure est impressionnante. La seconde passerelle qui enjambera la Garonne pour rejoindre l'Ile du Ramier à Toulouse commence à prendre forme. Rapas projettera 150 mètres de voies au-dessus de la Garonne sur 5 mètres de large. Elle est essentiellement ancrée sur les deux rives, et soutenue par des câbles, dits haubans, reliés à un pylône de 70 mètres de haut. Il devra soutenir 670 tonnes d'acier et sera relié sur terre à une grande rampe circulaire.
Un véritable défi technique et architectural : "celui-ci est assez spécial, il est complexe, de portée longue, on en fait rarement de cette portée-là, explique Alice Barrois, architecte de l'agence Grimshaw. Et l'intégration sur l"île est tout aussi particulière, de par cette grande rampe circulaire, qui vient s'intégrer dans un paysage naturel."
Seuls les piétons et les vélos pourront l'emprunter. Ce type de pont, dédié aux vélos existe d'ailleurs dans plusieurs pays d'Europe. À Copenhague au Danemark, certaines de ces passerelles aériennes attirent jusqu'à 40 000 cyclistes par jour. Elles sont devenues de véritables autoroutes pour les deux roues.
La passerelle Rapas, en rive gauche, incarne la volonté de la Ville de favoriser les mobilités douces ainsi celle que de renaturaliser l'île du Ramier en reliant depuis le Fer à cheval le cœur du Grand Parc Garonne (ancien parc des expositions).
Elle devrait être inaugurée au printemps prochain. Elle complétera la passerelle Empalot en rive droite dont les travaux devraient être achevés en janvier prochain.