Un jeune toulousain qui fait partie des rescapés de l'incendie de la rue Bayard à Toulouse a publié une vidéo. Il a filmé ce moment où il découvre qu'il est piégé dans son appartement alors que l'immeuble est en feu. Il a tout perdu. Des amis ont mis en place une cagnotte pour lui venir en aide.
Jérémy n'a plus rien mais il est vivant.
Ce jeune toulousain fait partie des rescapés du violent incendie qui s'est déclaré dans la nuit de mercredi à jeudi au 73 rue Bayard à Toulouse dans le quartier de la gare Matabiau.
Quand il se réveille cette nuit là, Jérémy découvre que son immeuble est en feu. Il est environ 7 heures du matin. Il filme la situation depuis le 4 ième étage : les pompiers en bas dans la rue, les habitants visiblement déjà évacués, il est probablement seul dans le bâtiment.
Il tente de quitter son appartement mais impossible de rejoindre la cage d'escalier. Le feu a déjà brûlé une partie du plancher à son étage.
Jérémy retourne dans son appartement, un studio de 17 mètres carrés. Il finit par attirer l'attention et les pompiers l'évacuent par la grande échelle.
Depuis l'incendie, Jérémy a trouvé refuge chez des amis mais il n'a plus rien. Il a seulement pu sauver sa carte d'identité et son téléphone portable. Ses amis ont créé une cagnotte en ligne pour lui.
En priorité il a besoin d'un logement et d'un peu d'argent pour se racheter des affaires. Comme Jérémy plusieurs dizaines de personnes se retrouvent sans rien.
L'incendie a fait une vingtaine de blessés. Une soixantaine de personnes sont sans logement. Elles sont hébergées provisoirement par la mairie de Toulouse dans le gymnase Toulouse Lautrec.
Jérémy a créé une page facebook pour tous les sinistrés afin de rester ensemble mobilisés pour demander des réponses sur leur relogement.
Les habitants du 73 rue Bayard, victimes d'un incendie dans la nuit de mercredi 9 au jeudi 10 janvier ont manifesté ce lundi 14 janvier après-midi place du capitole pour faire valoir leurs droits. Depuis le sinistre, ils dorment dans un gymnase en attendant d'être relogés
