La police a interpellé un individu en raison de propos tenus sur les réseaux sociaux. Pour le syndicat Alliance, il s'agit d'un appel à l'émeute. Les policiers demandent une peine exemplaire et un placement en détention.
24 interpellations et 1 condamnation en comparution immédiate. C'est le bilan des 3 nuits de violences urbaines qui se sont déroulées à Toulouse. Mais la dernière opération de police est d'une nature particulière. Elle ne vise pas des individus pour des jets de projectiles ou des incendies volontaires. Les enquêteurs de la sûreté départementale ont interpellé et placé en garde à vue une individu suspecté d'un appel à l'émeute.
Un appel lancé sur les réseaux sociaux et dont la teneur est explicite :
Pour un syndicat policier, il s'agit, indiscutablement, d'un appel à l'émeute et son auteur "a contribué à mettre le feu aux poudres dans le quartier du Mirail". Alliance "souhaite que cet individu bien connu des services de police pour son implication dans le milieu du trafic de stupéfiants, fasse l'objet d'une peine exemplaire assorti d'un mandat de dépôt".
Autrement dit, le syndicat Alliance souhaite une condamnation sévère mais également un placement en détention.
L'incitation à la haine, à la discrimination ou à la violence est sanctionné par 5 ans d'emprisonnement et 45 000 euros d'amende.