Violences à Toulouse : de la prison ferme pour certains "casseurs" jugés en comparution immédiate

Six hommes comparaissaient lundi 10 décembre 2018 devant le tribunal correctionnel de Toulouse pour leur participation aux violences qui ont émaillé la manifestation dite des gilets jaunes à Toulouse, samedi 8 décembre. Certains ont été condamnés à de la prison ferme.

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Certains n'ont même pas eu le temps de participer aux manifestations. Trois des prévenus ont été interpellés dans la rue, samedi 8 décembre, dès 10 heures du matin. En possession de bouteille de gaz, lunettes de ski, aérosol.
Poursuivis pour violences contre des personnes, de destruction ou de dégradation de biens, ils ont été jugés en comparution immédiate et condamnés à 8 mois de prison dont 4 avec sursis pour l'un, à deux ans de prison ferme pour l'autre, en raison de ses antécédents judiciaires.

Un autre interpellé, poursuivi pour violences contre une personne dépositaire de l'autorité publique, a été condamné à 8 mois de prison dont 4 avec sursis. 

Lundi soir, lors de la conférence de presse qu'il a tenu avec le préfet d'Occitanie, le procureur de la République a rappelé qu'il y avait eu 43 interpellations dans le département de la Haute-Garonne, 28 blessés parmi les forces de l'ordre et 12 chez les manifestants. Au total, 42 personnes (majoritairement des hommes) ont été placées en garde à vue. 
Cinq d'entre eux seront jugés en comparution immédiate, mardi 11 décembre.

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