Ce 21 août est synonyme de fête du sacrifice pour les Musulmans qui célèbrent le sacrifice d’Abraham par des abattages rituels, aujourd’hui très contrôlés, pour des raisons sanitaires. Exemple dans les Hautes-Pyrénées.
L'Aïd el-Kebir signifie en arabe « la grande fête », la plus importante des fêtes de l'Islam. Elle a lieu le 10 du mois de dhou al-hijja, le dernier mois du calendrier musulman, soit cette année ce mardi 21 août.
L’Aïd-el-Kébir célèbre un épisode relaté dans le Coran, selon lequel Dieu demanda à Abraham de sacrifier son fils, Ismaël, pour éprouver sa foi. Alors que l’homme s’apprêtait à immoler l’enfant avec un couteau, l’ange Jibril arrêta son geste et remplaça l’enfant par un bélier.
Cet épisode est désormais commémoré par les musulmans sous la forme d’un sacrifice animal.
Traditionnellement, c’était le chef de famille qui accomplissait ce sacrifice. Pour des raisons sanitaires,l’abattage rituel a été encadré et est interdit en dehors des abattoirs.
Ils ne sont qu'une quinzaine agréés dans l'ex-région Midi-Pyrénées.
Parmi eux, un établissement de la Haute Bigorre, qui reçoit chaque année une cinquantaine de moutons dans le cadre de l'Aïd El Kébir.
Voir le reportage Maria Lafourcade :