Plus de 300 salariés de l'entreprise Alstom de Tarbes se sont rassemblés ce mardi matin. Bien que non concernés par les menaces sociales qui pèsent sur l'entreprise, les salariés tarbais ont tenu à monter leur solidarité avec leurs collègues de Belfort.
Un rassemblement a été organisé ce mardi matin devant les portes de l'établissement Alstom de Tarbes. Près de 50 % des salariés y ont participé soit 300 sur 630. Une forte mobilisation solidaire puisque Tarbes n'est pas impacté par la restructuration d'Alstom.
Les Alstom-Belfort à Paris
De leur côté, quelque 300 salariés de l'usine menacée de quasi-fermeture,en vestes gris et rouge siglées "Alstom", ont embarqué à l'aube en gare de Belfort à bord d'un TGV spécialement affrété par l'intersyndicale (CFE-CGC, CGT, CFDT, FO).
Après une halte à Besançon, pour embarquer une centaine de salariés d'Alstom Ornans (Doubs), le train devait arriver à Paris gare de Lyon à 8H37.
Le rassemblement devant le siège du groupe à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) est prévu à 11h00. Entre "1.000 et 1.500 personnes" sont attendues, selon un des organisateurs.
Tarbes non concerné
Le site Alstom Transport de Tarbes emploie près de 630 salariés dont 300 d’ingénieurs et cadres. Le site est le centre mondial d’excellence d’Alstom Transport pour les systèmes de traction, pour les modules de puissance et les appareillages. De plus, une plateforme d’essai d’investigation d’une surface de plus de 6 000 m² permet aux équipes de réaliser des essais pour la mise au point et la validation des chaînes de traction, et de reproduire les tensions caténaires de tous les réseaux ferrés du monde.
Le site de Tarbes a été modernisé en 2014.
Rassemblement sur tous les sites
En plus de celui de Tarbes, des rassemblements sont aussi prévus mardi au Creusot, Villeurbanne et Reichshoffen, selon la CGT.
Vidéo : le reportage de Régis Cothias et Marc Lasbarrère