Un éleveur de Loubajac (Hautes-Pyrénées) a découvert l'une de ses vaches morte dans l'un de ses champs, dépecée durant la matinée du mardi 19 avril. Des faits qui provoquent la stupeur et la colère de toute la profession.
Philippe Gauzé est bouleversé. L'éleveur installé sur la commune de Loubajac dans les Hautes-Pyrénées a fait une macabre découverte mardi 19 avril au petit matin.
Alors qu'il allait s'occuper de ses veaux, la carcasse d'Iris, une Montbéliarde de 600 kilos, gisait au sol. L'animal avait été dépecé durant la nuit. Des morceaux découpés avaient été dispersés autour du cadavre de la pauvre vache.
L'oeuvre de professionnels de la découpe
La première réaction de l'agriculteur a été de penser à une attaque de chiens, mais rapidement il constate que la découpe ne peut être que l'œuvre de professionnels à l'aide de couteaux de boucher.
"J'étais très abattu. Cette nuit je n'ai pas trop dormi, reconnait Philippe Gauzé, 24 heures après les faits. Hier, je n'ai pas pu m'approcher de mes autres bêtes. Elles étaient totalement affolées. Ce matin, elles avaient l'air d'aller mieux."
Cette découverte a provoqué la stupéfaction et la colère de la profession. "Cela nous fait peur" explique Marine Baumlé, membre des Jeunes Agriculteurs des Hautes-Pyrénées. L'affaire des chevaux et poneys mutilés dans toute la France est dans toutes les têtes.
Dès le mardi 19 avril, le syndicat des jeunes agriculteurs a lancé un appel à témoins pour retrouver les auteurs de ces faits Une enquête de gendarmerie a été ouverte.