Louis Aliot, maire de Perpignan, annonce que 148 emplois pourraient être supprimés chez le chocolatier Cémoi. Les syndicats se mobilisent pour connaître la vérité.
Ce samedi 16 avril, le maire de Perpignan, Louis Aliot, publie un communiqué de presse indiquant : "D’après certaines informations, la nouvelle Direction de Cémoi, s’apprêterait à supprimer 148 emplois, dont certains au siège perpignanais de la société."
La nouvelle a suscité de l'émoi auprès des ouvriers qui n'étaient pas au courant de potentiels départs : "Le sujet est déjà angoissant pour nos collègues et ami.es. Il ne faut pas jouer avec les peurs."
Un plan de licenciement "secret"
Louis Aliot écrit dans son communiqué du 16 avril dernier : "Ce plan de licenciement serait élaboré dans le plus grand secret depuis plusieurs semaines, ce qui constitue une méthode totalement inacceptable. En tant que Maire de Perpignan, j’en appelle à l’esprit de responsabilité des nouveaux propriétaires belges qui ont racheté Cémoi." L'entreprise a été racheté par le groupe Sweet Products en 2021.
L'usine du numéro 1 du chocolat français est implantée à Perpignan depuis 2008. Ses 500 ouvriers ont appris l'éventuel plan de licenciement via le communiqué de presse du maire RN.
Des réponses attendues la semaine prochaine
Ces potentiels licenciements ont fait réagir les syndicats de Cémoi dans un communiqué ce mardi 19 avril 2022 : "Nous souhaiterions pouvoir connaitre, dans un premier temps, le caractère officiel et tangible de cette information divulguée par le maire qui a bouleversé toutes et tous les salariées du groupe CEMOI. En effet, cette information a eu un effet sur tou.te.s les salarié.e.s du groupe CEMOI France, et ce bien au-delà de Perpignan, provoquant une angoisse immense. D’où et de qui tient-il cette information ?"
Les réponses sont toujours en suspens. Les salariés de Cémoi devraient y voir plus clair d'ici à la semaine prochaine.