Hautes-Pyrénées : arrestation dans le milieu de l'ultradroite pour des projets d’actions violentes

Quatre hommes proches de la figure des milieux complotistes d'ultradroite, Rémy Daillet, et soupçonnés de projets d'actions violentes, ont été placés en garde à vue ce mardi en France sur demande d'un juge d'instruction antiterroriste. L'un des individus a été interpellé dans les Hautes-Pyrénées.

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Coup de filet ce 5 octobre 2021 dans le milieu complotiste de l'ultradroite. Quatre hommes, soupçonnés de projeter des actions violentes sur le territoire, ont été arrêtés. Trois des quatre hommes, âgés de 43 à 69 ans, ont été interpellés par des policiers de la DGSI dans les Hautes-Pyrénées, la Meuse et les Hauts-de-Seine, tandis qu'un quatrième était déjà incarcéré dans l'affaire de l'enlèvement de la petite Mia, en avril dernier dans les Vosges.

Deuxième arrestation dans les Hautes-Pyrénées

Il s'agit du deuxième proche de Rémy Daillet, interpellé dans les Hautes-Pyrénées en quelques mois. En juin 2021, un ancien gradé de l'armée à la retraite, soupçonné d'être impliqué dans l'enlèvement de la petite Mia à la mi-avril dans les Vosges, avait été arrêté à Ferrère, dans les Hautes-Pyrénées. Il s'agissait d'un lieutenant-colonel à la retraite, âgé d'une soixantaine d'années. 

Aucune information n'a encore été donnée sur l'identité de la deuxième personne interpellée ce mardi dans le département.

Un des autres interpellés est également mis en examen dans le dossier Mia. Deux d'entre eux sont également d'anciens militaires. Ces interpellations ont été réalisées dans le cadre du dossier "Honneur et nation", instruit par des juges antiterroristes à Paris, et dans lequel trois personnes ont été mises en examen début mai et cinq autres le 24 septembre, toutes pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle".

Projets d'actions contre des centres de vaccination anti-Covid

Ces huit personnes sont notamment soupçonnées d'avoir préparé une action violente contre une loge maçonnique. Mais elles visaient également, selon une source proche de l'enquête, d'autres cibles non précisées telles que des centres de vaccination, des personnalités ou des journalistes.

Une source proche du dossier a évoqué une "multitude de projets d'actions violentes, visant des sites institutionnels, des centres de vaccination, des antennes 5G..."

Depuis 2017, six enquêtes liées à des projets d'attentats d'ultradroite ont été ouvertes par le Parquet antiterroriste. L'une d'elles, visant un groupuscule baptisé OAS, a déjà abouti au renvoi en correctionnelle de six personnes. Leur procès est en cours à Paris.

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