Les négociants en bestiaux des Hautes-Pyrénées ont exprimé ce matin en préfecture toutes leurs difficultés à exporter les petits veaux atteints de la maladie de la langue bleue. Pour les vendre, ils réclament la prise en charge des vaccinations.
Reçus en préfecture ce matin, le syndicat des négociants en bestiaux des Hautes-Pyrénées a fait part de la difficulté des éleveurs à exporter des petits veaux en direction de l’Espagne et l’Italie. En cause, la maladie de la langue bleue qui touche de plus en plus de bêtes.
Agés de 3 à 4 mois, ces veaux sont habituellement vendus pour l'engraissement auprès d'éleveurs espagnols. Mais de plus en plus de bêtes sont positives à la FCO, la fièvre catarrhale ovine en expansion dans les Hautes-Pyrénées et départements limitrophes.
Conséquence, les veaux de peuvent plus être vendus à l’exportation et retournent dans les élevages, le manque à gagner pour les négociants fragilise leurs exploitations.
Certains négociants comme Henri Gouzenne qui vend chaque année 30 000 veaux au-delà des Pyrénées voient carrément disparaitre leur activité. Les règles sanitaires imposées par l’Europe interdisent la vente et surtout l'exportation des bêtes positives à la maladie.
Les négociants demandent la prise en charge des vaccinations nécessaires pour vendre les troupeaux, comme c’est le cas dans le Lot et Garonne.
Si le cheptel était vacciné il n’y aurait plus de problèmes. Pour régler ces difficultés que nous rencontrons, il faut vacciner le cheptel laitier et allaitant.
Une nouvelle réunion en préfecture devrait se dérouler en fin de semaine avec l’ensemble des acteurs de la filière des Hautes-Pyrénées.
A Tarbes, le reportage de Regis Cothias et Emmanuel Fillon