Un randonneur, originaire de Toulouse, postait sur les réseaux sociaux des photos de ses sorties en montagne dans les Hautes-Pyrénées pendant le confinement. Il se vantait même de pouvoir le faire au nez des autorités. Les gendarmes l'ont interpellé mardi en"flagrant délit" sur un site d'escalade.
Il revendiquait farouchement sa liberté à travers ses posts sur Facebook. Sa page a depuis disparu, la justice lui a ordonné de la supprimer, mais on pouvait y lire. "Bras d'honneur à toutes ses règles institutionnelles", "une sortie contre les forces de l'ordre (ou plutôt les milices)" "je n'obéis qu'à la liberté"...
Des propos accompagnés de photos qu’il prenait au gré de ses sorties en montagne : randonnée, ski, VTT. Le jeune homme, un Toulousain de 26 ans a continué à assouvir sa passion, mais en défiant les autorités. Et ce pendant les 50 jours du confinement : dès le début, il avait décidé de se confiner du côté d’Argelès-Gazost dans une grange prêtée par l’un de ses amis.
Le randonneur repéré sur les réseaux sociaux
Mais ses activités, accompagnées de propos outrageants, n'ont pas provoqué que de la sympathie chez les internautes. Ses exploits et sa page ont fini par être repérés par les gendarmes du PGHM des Hautes-Pyrénées qui ont reconnu les lieux où le jeune homme passait ses journées.Ils ont également su qui il était grâce à son profil Facebook : un Toulousain de 26 ans, féru de sports de montagne et des Pyrénées. Il fréquentait souvent le secteur. Dès lors, ils ont commencé à recouper les informations.
Interpellé sans attestation de déplacement et à plus de 100 km de son domicile
Ce mardi lors d’un entraînement en montagne dans le secteur du Pibeste , un groupe de gendarmes a reconnu le jeune homme et l’a interpellé. Après avoir constaté qu’il ne pouvait pas fournir l’attestation prouvant qu’il était à moins de 100km de son domicile, ils lui ont demandé de les suivre jusqu’à la brigade de Pierrefitte-Nestalas.Le randonneur a obtempéré. C’est une fois dans les locaux qu’il a reconnu être l’auteur des photos et des propos outrageants. Il ne peut pas être poursuivi pour non respect du confinement, mais il a été condamné à 300 euros d’amende, pour outrage vis-à-vis des forces de l’ordre . La justice lui a ordonné d’effacer sa page Facebook et il est désormais fiché.