Pic du Midi : la candidature au patrimoine mondial de l'Unesco en bonne voie, sa valeur universelle reconnue par le comité français

La candidature du Pic du Midi de Bigorre au patrimoine mondial de l’Unesco progresse. Le site est entré dans une phase d’accompagnement par le comité français du patrimoine mondial avec plusieurs auditions. Le Pic du Midi et l’Université Toulouse 3 se structurent pour appuyer cette candidature, qui pourrait aboutir d'ici à cinq ans.

On peut espérer voir le Pic du Midi inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco d'ci la fin de la décennie. La candidature progresse et les auditions ont déjà commencé. Sa valeur universelle reconnue par le comité français

La candidature avance

L'ensemble des acteurs des Hautes-Pyrénées se regroupe autour de la candidature du Pic du Midi de Bigorre au classement du patrimoine mondial de l'Unesco. Un groupement d'intérêt public a été créé début juillet et un comité de candidature s'est réuni avec la préfecture des Hautes-Pyrénées, le Département, la Région et l'université Toulouse 3. 

La candidature du Pic du Midi est entrée dans une nouvelle phase depuis un an. Une première audition auprès du comité français de sélection, le CFPM, a déjà eu lieu en avril. Les acteurs de la candidature peaufinent "leur dossier sur le périmètre et la protection des biens, qui sera proposé lors de la seconde audition en octobre 2024".  

Un site d'observation et de recherches

Lancée en 2014, cette candidature avait obtenu, en 2022, une première victoire avec son inscription officielle sur la liste indicative du gouvernement français. La reconnaissance de 150 ans de recherches au sommet pour le plus vieil observatoire de montagne français. 

Le pic du Midi a accueilli de très nombreux scientifiques, qui ont permis de réaliser des avancées et découvertes importantes en météorologie, en astronomie, en atmosphère ou encore en botanique. Le site est aujourd'hui devenu une sentinelle de l’environnement, étudiant l’effet des activités humaines sur la biosphère.

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Pérenniser le site

Menacé à plusieurs reprises dans son histoire, l’observatoire a toujours échappé à la fermeture grâce à une mobilisation de tous. Le tourisme est désormais au cœur de son fonctionnement. Et il a permis le maintien de l’activité scientifique depuis les années 90.

Cette inscription au patrimoine mondial "permettrait de garantir l’activité et l’avenir du site, de préserver et transmettre sa valeur universelle exceptionnelle au plus grand nombre", précise l'université Toulouse 3, en charge des activités scientifiques. 

Un message déjà entendu par le comité français de sélection. Reste à présent à convaincre le jury. Le chemin est encore long. D'ici à 18 mois, le gouvernement tranchera sur la candidature définitive qui pourrait intervenir dans les cinq prochaines années.