Les chenilles processionnaires peuvent provoquer des réactions allergiques plus ou moins grave. A La Grande-Motte, on préfère prévenir que guérir car ces chenilles peuvent libérer des milliers de poils urticants.
120 hectares d’espaces verts à traiter. Sur le territoire de La Grande-Motte, il y a 36 000 pins donc autant de niches potentielles pour les chenilles processionnaires.
A La Grande-Motte, la lutte contre cet insecte nuisible dure depuis longtemps, même si le procédé a évolué avec la législation :
Joëlle Jenin-Vignaud
Adjointe au Maire Déléguée à l'urbanisme, à l'aménagement, au développement durable et aux espaces verts :
Depuis 20 ans, la municipalité intervient sur les chenilles processionnaires, avant cela se traitait par l’aérien et depuis 5 ans la réglementation nous l’interdit et nous pulvérisons par le sol avec un produit bio.
Après la ponte estivale, l'automne est la période idéale pour limiter la prolifération des larves. La mairie profite des vacances scolaires pour organiser cette opération notamment autour des écoles et autres lieux publics. Un insecticide, inoffensif pour les habitants, est alors vaporisé dans le feuillage des pins.
Le reportage de Luc Calmels et Bruno Pansiot-Villon
La processionnaire qui descend au sol au printemps est très urticante. Elle peut causer en cas de contact, de réels problèmes de santé.
Ce traitement biologique est donc particulièrement apprécié des Grand-Mottois.
Le budget de l'opération s'élève à 10 000 euros. Le traitement des pins va se poursuivre toute la semaine.