Incendie de l'école des Tamaris à Béziers : 4 suspects dont 3 mineurs en garde à vue

Quatre suspects, dont 3 mineurs, ont été interpellés ce mercredi 24 juin dans le cadre de l'enquête sur l'incendie de l'école des Tamaris, située dans le quartier populaire de la Devèze à Béziers. Le soir d'Halloween 2019, les flammes avaient ravagé l'établissement, qui devra être reconstruit.

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Selon nos sources, 4 suspects ont été interpellés peu avant 7 heures du matin, ce mercredi 24 juin dans le cadre des investigations sur l'incendie de l'école des Tamaris de Béziers. Les interpellations ont eu lieu à Béziers.

3 mineurs et un majeur en garde à vue

Trois de ces individus (tous de sexe masculin) sont mineurs, toujours selon nos sources. Le dernier est majeur. Tous ont été placés en garde à vue. De son côté, l'Agence France Presse précise :

Les policiers du Service Régional de Police Judiciaire de Montpellier et de la brigade de sûreté urbaine du commissariat de Béziers ont procédé à leur interpellation dans le cadre d'une commission rogatoire délivrée par un juge d'instruction.

Agence France Presse

Une reconstruction estimée à 5 millions d'euros

Dans la nuit d'Halloween 2019, une douzaine de salles de classe ont subi de lourds dégâts. Les flammes ont totalement détruit deux d'entre elles. Un pompier a été sérieusement blessé au dos lors de l'intervention. L'école devra être reconstruite. En attendant, des algecos provisoires ont été installés.

La même nuit, un autre feu s'est également déclaré dans le collège Katia et Maurice Kraft, situé à une centaine de mètres de l'école des Tamaris, touchant la salle de sport et deux petites salles attenantes.

Quelques jours après les faits, un jeune mineur avait été interpellé  alors qu'il caillassait les policiers. Placé en détention provisoire, puis remis en liberté sous contrôle judiciaire, il vit aujourd'hui en région parisienne en raison de l'interdiction qui lui a été notifiée de séjourner dans l'Hérault.

Passe d'armes autour de l'absence de Police de Sécurité du Quotidien

Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Laurent Nunez, venu se rendre compte des dégâts, s'était vu reprocher par le maire de Béziers Robert Ménard d'avoir refusé au quartier l'octroi du dispositif de Police de Sécurité du Quotidien.
 

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