L'attentat de Nice préoccupe les Français. A Montpellier, les réactions sont vives. Et des mesures de sécurité particulières vont être prises.
Un véhicule a foncé dans la foule admirant le feu d'artifices, aux alentours de 23h hier à Nice. On parle pour l'instant de 84 morts et 18 blessés graves.
Des messages d'unisson et de solidarité de la part des politiques de la région
A Montpellier, les réactions sont nombreuses. Philippe Saurel, maire de la ville, s'est exprimé dans la nuit sur Twitter :
Solidaire avec les habitants de #Nice victimes d'une attaque terroriste.#Montpellier @Montpellier3m
— saurel philippe (@saurel2014) 14 juillet 2016
Il a aussi appelé, au micro de France Bleu Hérault, à "être humble face à ce genre d'actes imprévisibles".
Anne-Yvonne Le Dain a, elle aussi, fait part de ses sentiments. La député socialiste de Montpellier a déclaré à propos de l'attentat de Nice : "il y a eu sans doute des failles, il faut sans doute renforcer les forces de police". "C'est le 14 juillet la fête nationale, ce sont vraiment les familles" qui ont été visées. Pour elle, la solution est dans la solidarité : "il faut absolument rester unis".
Même réaction pour Carole Delga, présidente PS de l'Occitanie :
#Nice : pensées pour les victimes et leurs familles. C'est en restant la #France que nous surmonterons ensemble cette épreuve.
— Carole Delga (@CaroleDelga) 15 juillet 2016
"On a enfin les renforts qui viendront la semaine prochaine" a réagit le maire LR de la Grande Motte, Stephan Rossignol. "On a besoin de ces renforts".
L'inquiétude pour les prochains évènements
A la veille de la Gay Pride, prévue ce samedi dans le centre-ville de Montpellier, les inquiétudes sont vives sur Twitter. Montpellier est l'une des villes les plus "gay friendly" de France selon le magazine Têtu.
Non mais dans 2 jours je suis censé être à la gaypride de Montpellier #AttentatNice
— mermaid (@PhoenixinHell) 15 juillet 2016
Et pour cause, l'association Fierté Montpellier a annoncé en début d'après-midi l'annulation de son évènement. Préfets et forces de l'ordre s'accordent au coup par coup sur le maintien, ou non, des manifestations culturelles. Pour connaître la tenue ou l'annulation d'un rassemblement, rendez-vous ici.