Selon nos confrères de La Lettre M, le commissaire enquêteur aurait rendu un avis favorable sans aucune réserve à la construction de la future gare TGV d'Odysseum, à Montpellier. Un projet pourtant controversé. Explications.
Avis favorable et sans réserve : ce sont les conclusions qu'aurait rendues lundi le commissaire enquêteur concernant le projet de future gare TGV de Montpellier, dans le quartier Oz, près d'Odysseum, qui reste lui aussi à bâtir. C'est ce que révèlent nos confrères de La Lettre M.
Cette gare, qui devrait compter 8 voies, dont 2 pour le fret ferroviaire et une halle monumentale pour l'accueil des voyageurs, fait pourtant l'objet d'une controverse.
Des usagers mécontents
Début octobre, alors que commençait l'enquête publique, la Fédération Nationale des Usagers des transports (FNAUT) de l'Hérault avait manifesté devant la gare Saint-Roch, en centre ville.
Leur principal grief : l'éloignement du centre ville de la future gare et son coût : 142,7 millions d'euros, financé par Réseau Ferré de France, l'Etat, la Région, Montpellier Agglomération et Nîmes Métropole.
Un coût exorbitant pour une gare trop éloignée
Un peu cher pour un équipement relié au centre ville et au réseau des TER, au départ de l'autre gare Saint-Roch, par une seule ligne de tramway, soit 40 minutes de trajet pour prendre une correspondance.
Interrogé à l'époque, le maire de Montpellier et président de l'agglomération, Philippe Saurel, avait estimé que se désengager du dossier coûterait encore plus cher au contribuable, compte tenu des pénalités prévues au contrat.
Les détracteurs du projet pointent aussi du doigt la zone choisie pour l'implantation de cette gare, qui serait inondable.
Il est possible de se faire sa propre idée du projet en allant sur le site Internet qui lui est dédié.