La contre-offensive de l'avocat nîmois, Jean-Faustin Kamdem, soupçonné d'être mélé à un réseau proxénète est lancée. L'homme a tenu une conférence de presse, ce mardi, à Montpellier, et il accuse la justice de l'impliquer à tort.
L'homme est indigné, en colère. Accusé et mis en examen, entre autre, pour proxénétisme et aide au séjour illégal, il se défend de toutes les accusations portées contre lui. Et avec son avocat, il dénonce les approximations du parquet de Montpellier dans la constitution de son dossier.
On a jeté mon honneur en pâture, avec l'accord et l'encouragement, d'informations erronées, données par le procureur de la République, qui ne se fonde sur rien, et je veux m'en expliquer" dénonce l'avocat.
Le procureur accuse également cet avocat de proxénétisme parce qu'il a loué des appartements à des prostituées nigérianes. L'enquête a cependant établi qu'aucune activité de prostitution n'y était pratiquée.
Reste à savoir maintenant si l'avocat nîmois a commis un délit qui relève du pénal, en louant des appartements à des prostituées, ou s'il a seulement fait une faute morale.
Relaxé après plus de trois ans d'instruction
Cette affaire de proxénétisme et de traite d'êtres humains, concernant des prostituées nigérianes à Montpellier entre 2013 et 2019, a été examinée le 28 octobre 2019 par le tribunal correctionnel de Montpellier après plus de trois ans d'instruction. La juridiction a prononcé une relaxe générale des quatre prévenus, dont celle donc de l'avocat Jean-Faustin Kamdem.